Un siècle après la publication de l’oeuvre originale en France, la Galerie des femmes fortes, de Pierre Le Moyne, qui comptait vingt biographies et portraits de femmes célèbres donna lieu à une traduction en espagnol (1794). Le frontispice de l’ouvrage incluait le portrait de la duchesse de Osuna, modèle de vertu féminin pour les lectrices espagnoles de l’époque, ce qui était de nature à favoriser les ventes. Sa tenue et sa coiffure, à la mode révolutionnaire, furent adoptées par nombre de nobles espagnoles afin de marquer leur solidarité à l’égard des conséquences de la Terreur.