Outre les statues de Mgr de Belsunce (Joseph-Marius Ramus, 1853, cours Belsunce puis enclos de la cathédrale) et du chevalier Roze (Jean Hugues, 1884, Tourette) et les noms de rues attribués aux « héros de la peste » (seul Audimar a cédé le sien au résistant Jean Trinquet), deux monuments ont commémoré à un siècle de distance la dernière peste : la colonne de la peste (1802) et la basilique du Sacré-Cœur du Prado.

La basilique du Sacré-Cœur du Prado

Après la guerre de 1914-1918 Mgr Fabre, évêque de Marseille, commença la construction de l’église du Sacré-Coeur en bordure de l’avenue du Prado. Elle devait à la fois commémorer le bicentenaire du vœu de Mgr de Belsunce et servir de mémorial des soldats morts pendant la guerre (Théo puis Edouard Dupoux et Gaston Palangue architectes).

Le Marseillais Henry Pinta (1856-1944) a dessiné la très vaste mosaïque de l’abside (120 m2, réalisée par l’atelier de Charles Lorin), la représentation du Christ en gloire surmonte celle, en frise, de la consécration le 1er novembre 1720 du diocèse au Sacré-Cœur sur le Cours. Mgr de Belsunce est au centre de la composition. Sont également représentés Mgr Fabre à droite, qui présente la maquette de l’église et à gauche Mgr Eugène de Mazenod, qui avait acquis le terrain où a été bâtie l’église.

Les six grands vitraux (23,5 m2 chacun) des chapelles latérales, réalisés par les ateliers Champigneule sur des cartons d’Henry Pinta, retracent les étapes historiques du culte du Sacré-Cœur de Jésus. Celui intitulé « Le 28 mai 1722, les échevins de Marseille font vœu d’assister à perpétuité à la messe le jour de la fête du Sacré-Cœur » est inspiré d’un tableau d’Antoine-Dominique Magaud (1817-1899), peint sous le Second Empire (aujourd’hui dans les réserves des musées de Marseille). Son livret imprimé permet d’identifier les acteurs de cette scène. Le chevalier Roze est représenté debout, derrière la table où sont assis Mgr de Belsunce et les échevins : Estelle, qui dresse procès-verbal, Moustiers à gauche, Audimar, vu de dos et, à droite, Dieudé. Les quatre échevins portent la robe rouge avec le chaperon, mantelet qui était l’insigne du consulat en Provence. L’artiste les a dotés d’un rabat noir, qui n’a guère en fait été porté que par le clergé et encore à partir de la fin du XVIIIe siècle. Sont assis à côté de Moustiers le marquis de Fortia de Piles, gouverneur-viguier de la ville et à côté d’Estelle, le chevalier de Langeron, commandant à Marseille, à partir de septembre 1720. Derrière eux, un groupe est formé d’un capucin, du P. Milley, jésuite, mort en soignant les pestiférés, et du peintre Michel Serre.

Au second plan à droite, un religieux s’occupe des pestiférés. À l’extrême droite, un valet de ville est le principal apport d’H. Pinta. L’oeuvre originale d’A.-D. Magaud représentait en fait le conseil de ville délibérant en 1720 de la façon d’assainir la ville semée de cadavres de pestiférés, ce qui explique l’attitude du chevalier Roze et aussi la présence du P. Milley et de M. Serre, tous deux commissaires de quartier pendant la contagion.

  • Voir également dans cette exposition Colonne de la peste, square du conservatoire de musique, rue de la Bibliothèque, 13001 Marseille
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Fabre, Joseph-Antoine (évêque de Marseille)]]> Pinta , Henry]]> Wikimedia Commons]]> 1920-1945]]> Bertrand, Régis]]> La basilique du Sacré-Cœur du Prado à Marseille, Marseille, Assoc. des Amis du Sacré-Coeur, 2007.]]> Images militantes, images de propagande, actes du Congrès national des sociétés historiques et scientifiques d'Arles, avril 2007, Vanves, Publications électroniques du Cths , 2010, pp. 219-234, il.]]> Henri de Belsunce, l’évêque de la peste de Marseille, Marseille, Gaussen 2020, pp. 301-338.]]> France]]> XXe s.]]>
El Laboratorio municipal de Madrid, creado en 1877 y dirigido por el farmacéutico, higienista y bacteriólogo César Chicote (1861-1950), desempeñó una importante labor científico-investigadora durante la pandemia de gripe de 1918-1919 con la que pretendía contribuir a luchar contra la enfermedad y a prevenir su aparición. Elemento importante para conseguir esto último fue el desarrollo de una vacuna propia contra las complicaciones de la gripe. Su aplicación a la población fue promovida desde las páginas del diario ABC (5 de noviembre de 1918, página 5).

La prensa reprodujo también la información y las recomendaciones que el Laboratorio municipal madrileño preparó periódicamente para ayudar a la población a mantener la calma y a enfrentarse a la crisis sanitaria. Estos eran los objetivos de los consejos incluidos en la nota publicada el 27 de octubre de 1918, durante el momento álgido del segundo brote de la pandemia.

Nuevamente, el problema del agente etiológico de la gripe está presente en el inicio mismo de la nota. En esta ocasión se opta por defender la hipótesis del microbio desconocido, más compatible con los resultados del laboratorio y los requisitos establecidos por Robert Koch (1843-1910) para poder ser considerado como agente específico de la gripe.

Es interesante que se relacionara la gran mortalidad con otros gérmenes más conocidos presentes en las vías respiratorias superiores. Ello permitía justificar, por un lado, la necesidad de seguir las medidas de higiene individual propuestas por el Laboratorio municipal de Madrid para protegerse de la gripe, y, por otro, la importancia de recibir la vacuna preparada en dicha institución, como se indicaba al final del texto para los familiares de las personas afectadas por la enfermedad. Además, la difusión de esa información por la prensa contribuía a reducir la incertidumbre frente al episodio más grave y, con ello, a tranquilizar a la ciudadanía.

Como suele ser habitual ante cualquier epidemia, no solo se recomendaba la limpieza personal sino también una alimentación y un régimen de vida higiénicos. Merece la pena destacarse que esta última propuesta se efectuara de modo realista, adaptada a los recursos que poseyera cada persona. Recordemos la escasez y carestía de los alimentos y bienes de primera necesidad durante la pandemia.

Los consejos del Laboratorio municipal madrileño comprendían también las acciones a llevar a cabo si la persona caía enferma, que pasaban por aislarla en una habitación bien ventilada. Sin embargo, el cumplimiento de esta medida no era tarea sencilla, dada la mala calidad de las viviendas en ese momento y el hacinamiento existente en ellas.

Teniendo en cuenta que el Laboratorio municipal de Madrid estaba dirigido durante la pandemia por un farmacéutico, es destacable que se recomendara avisar al médico cuando se enfermaba y no automedicarse, así como no consumir ningún medicamento por consejo de personas profanas ni tomar las especialidades anunciadas en la prensa. Esta posición es coherente con la mantenida por César Chicote cuando presentó la vacuna del laboratorio ante la Real Academia de Medicina y se la ofreció a los médicos, entre ellos a Gregorio Marañón (1887-1960) para que la utilizara en el Servicio de enfermedades infecciosas del Hospital General (Madrid).

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Note officieuse du Laboratoire Municipal 

Le laboratoire municipal de Madrid, créé en 1877 et dirigé par le pharmacien, hygiéniste et bactériologue César Chicote (1861-1950) accomplit un important travail de recherche scientifique au cours de la pandémie de grippe de 1918-1819 par lequel il entendait contribuer à la lutte contre la maladie et à en empêcher l’apparition. Un élément important permettant d’atteindre cet objectif fut le développement d’un vaccin propre contre les complications de la grippe. Le quotidien ABC se chargea dans ses pages de la promotion de son application à la population (5 de novembre 1918, p. 5).

La presse reproduisit également l’information et les recommandations que le Laboratoire municipal de Madrid donna en diverses circonstances pour aider la population à garder son calme et à affronter la crise sanitaire. Tels étaient les objectifs des conseils inclus dans la note publiée el 27 octobre 1918, au moment le plus chaud de la seconde vague de la pandémie.

Le problème de l’agent étiologique de la grippe est à nouveau présent dès le début de la note. On opte en la circonstance pour la défense de l’hypothèse du microbe inconnu, plus compatible avec les résultats de laboratoire et ce que Robert Koch considérait nécessaire pour déterminer un agent spécifique de la grippe.

Il est intéressant de noter la mise en rapport de l’importante mortalité avec des germes plus connus présents dans les voies respiratoires supérieures. Cela permettait de justifier, d’une part, la nécessité de suivre les mesures d’hygiène individuelle proposées par le Laboratoire municipal de Madrid pour se protéger contre la grippe, et, d’autre part, l’importance de se faire administrer le vaccin préparé dans cette institution, comme il était indiqué à la fin du texte à l’intention des proches des personnes contaminées. En outre, la diffusion de cette information par la presse contribuait à réduire l’incertitude face à l’épisode le plus grave et par là même, à tranquilliser 0l’opinion publique.

Comme il est courant lors de toute épidémie, on recommandait non seulement la propreté personnelle, mais aussi une alimentation et un régime de vie sains. Il est intéressant de remarquer que cette dernière proposition était formulée de façon réaliste, adaptée aux ressources de tout un chacun. Souvenons-nous de la pénurie et de la cherté des aliments et des biens de première nécessité pendant la pandémie.

Les conseils du Laboratoire municipal de Madrid comprenaient également ce qu’il fallait faire si quelqu’un tombait malade, entre autres, isoler cette personne dans une chambre bien aérée. Toutefois, il n’était guère facile de suivre cette disposition en raison de la mauvaise qualité des logements à l’époque et de la promiscuité qui y régnait. 

Compte tenu de ce que le Laboratoire municipal de Madrid était dirigé pendant la pandémie par un pharmacien, on remarquera que l’on recommandait de faire appel à un médecin en cas d’infection et de ne pas s’automédicamenter ou de prendre quelque médicament que ce fût sur le conseil de profanes ainsi que les médicaments annoncés dans la presse. Cette position est conforme à celle adoptée par César Chicote quand il présenta le vaccin du Laboratoire à l’Académie Royale de Médecine en l’offrant aux médecins, en particulier à Gregorio Marañón (1887-1960) pour qu’il l’utilise dans le Service des maladies infectieuses de l’Hôpital Général de Madrid.

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Laboratorio Municipal de Madrid]]> El Sol]]> Notice du catalogue]]> 1918-10-27]]> Porras Gallo, María Isabel]]> Dufour, Gérard (traduction)]]> Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid.]]> Chicote, César, La vivienda insalubre en Madrid, Madrid, Ayuntamiento de Madrid, 1914.

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Huertas, Rafael, “Vivir y morir en Madrid: la vivienda como factor determinante del estado de salud de la población madrileña (1874-1923)”, Asclepio, 2002, 54 (2), pp. 253-276.

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Porras Gallo, María Isabel, La gripe española 1918-1919, Madrid, Libros la Catarata, 2020.

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Porras Gallo, María Isabel, “Sueros y vacunas en la lucha contra la pandemia de gripe de 1918-1919 en España”, Asclepio, 2008, 60 (2), pp. 261-288. https://doi.org/10.3989/asclepio.2008.v60.i2.266

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Porras Gallo, María Isabel, Una ciudad en crisis: La epidemia de gripe de 1918-19 en Madrid, Tesis doctoral presentada en la Universidad Complutense de Madrid, 1994. Accesible en https://eprints.ucm.es/id/eprint/2765/

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Porras Gallo, María Isabel (1997), “El Laboratorio Municipal de Madrid y la epidemia de gripe de 1918-19”, Anales del Instituto de Estudios Madrileños, 1997, 37, pp. 585-591.

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Sánchez-Moscoso Hermida, Angustias, “César Chicote y del Riego”, en Real Academia de la Historia, Diccionario biográfico electrónico (en red: https://dbe.rah.es/biografias/12122/cesar-chicote-y-del-riego).

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espagnol]]> El Sol, Madrid, 27 d’Octobre de 1918(n° 329), p. 6.]]> Espagne]]> XXe s.]]>
Cuando la pandemia de 1918-1919 comenzó, las enfermedades infecciosas y, por tanto, la gripe debían ser abordadas conforme la teoría bacteriológica. Se debía identificar la bacteria responsable de la enfermedad para verificar el diagnóstico clínico con los hallazgos del laboratorio.

Sin embargo, el bacilo de Pfeiffer, teóricamente el germen causante de la gripe desde 1892, no fue aislado en todos los casos habidos durante la pandemia. Se aislaron otros gérmenes, pero ninguno cumplía los requisitos establecidos por el bacteriólogo alemán Robert Koch (1843-1910) para ser considerado como agente específico de la gripe.

Esta situación desconcertó a médicos y científicos, dentro y fuera de España. Se intensificaron las investigaciones y los médicos propusieron diferentes opciones etiológicas, incluso que el agente de la gripe fuera un germen desconocido o un ‘virus filtrable’.

La incapacidad del laboratorio y de la Medicina para aclarar la etiología de la gripe durante la pandemia trascendió a la prensa, como muestran las viñetas “Los biólogos” (El Sol, 7 de junio de 1918) y “El microbio de la gripe” (El Heraldo de Madrid, 26 de octubre de 1918, portada), así como el texto seleccionado que comparte página con la viñeta “El microbio Pfeiffer”.

Desde las páginas del diario El Sol se contribuyó a enriquecer nuevamente el debate sobre el agente etiológico de la gripe, que se desarrolló primordialmente en Academias de Medicina, sociedades y revistas científicas, tanto en España como en otros países.

Llama la atención que se informara del resultado de los experimentos efectuados en el Instituto Pasteur de Túnez, centro de investigación de referencia mundial, por los bacteriólogos franceses Charles Nicolle (1866-1936) y Charles Lebailli (1880-1945), cuando la hipótesis del ‘virus filtrable’ como agente específico de la gripe era aún minoritaria.

Sorprende también el tono escasamente divulgativo del texto, que resumía la intervención, ante la Academia de Ciencias de París, del bacteriólogo galo Émile Roux (1853-1933), director entonces del Instituto Pasteur de París, institución relevante donde se habían formado los autores de los experimentos.

La mayoría de la población con acceso a la prensa difícilmente comprendería bien la información proporcionada, y sería fácilmente presa de la confusión al hablarse en la misma página del microbio Pfeiffer (en la viñeta) y de que el agente de la gripe era “un organismo filtrante”.

Sin embargo, esta acción informativa del diario El Sol podía contribuir a crear opiniones favorables a la nueva hipótesis etiológica y, al mismo tiempo, a serenar a la población en un momento de gran mortalidad por la segunda visita de la gripe a la sociedad española. Se mostraba que la ciencia seguía trabajando y ese esfuerzo parecía estar sirviendo para aclarar la etiología de la gripe. La solución a la crisis sanitaria que se vivía podía estar más cerca.

El recurso a la ciencia médica y la difusión de las investigaciones científicas realizadas es una estrategia comúnmente empleada en la gestión de las crisis sanitarias por su capacidad para tranquilizar a la ciudadanía y facilitar la aceptación de las medidas adoptadas.

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Expériences sur le virus de la grippe

Au début de la pandémie de 1918-1919, on abordait d’un point de vue bactériologique les maladies infectieuses, et par conséquent la grippe. On devait identifier la bactérie responsable de la maladie pour vérifier le diagnostic en fonction des résultats des analyses de laboratoire.

Toutefois, le bacile de Pfeiffer, qui était théoriquement depuis 1892 le germe qui provoquait la grippe, ne fut pas isolé dans tous les cas qui se produisirent pendant la pandémie. On isola d’autres germes, mais aucun d’entre eux ne présentait les caractéristiques requises, établies par le bactériologue allemand Robert Koch (1843-1910), pour être considéré comme un agent spécifique de la grippe.

Cette situation déconcerta nombre de médecins et de scientifiques, en Espagne et ailleurs. On intensifia les recherches et les médecins proposèrent diverses options étiologiques, et même que l’agent de la grippe fut un germe inconnu ou un « virus filtrable ».

La presse eut vent de l’incapacité des laboratoires et de la Médecine à déterminer l’étiologie de la grippe pendant la pandémie comme le montrent les dessins « les Biologistes » (El Sol, 7 juin 1918) et « Le microbe de la grippe » (à la une de El Heraldo de Madrid, du 26 octobre 1918) ainsi que le texte sélectionné qui se trouve sur la même page que le dessin « Le microbe Pfeiffer ».

Les pages du quotidien El Sol contribuèrent à l’enrichissement du débat sur l’agent étiologique de la grippe qui se développa surtout dans les Académies de Médecine, les sociétés savantes et les revues scientifiques, aussi bien en Espagne qu’ailleurs.

On remarquera que l’on donna le résultat des expériences effectuées à l’institut Pasteur de Tunis, centre de recherche mondialement reconnu, par les bactériologues français Charles Nicolle (1866-1936) et Charles Lebailli (1880-1945) alors que l’hypothèse du « virus filtrable » comme agent spécifique de la grippe était encore minoritaire.

On est également surpris par le ton fort peu pédagogique du texte qui résumait l’intervention devant l’Académie des Sciences de Paris, du bactériologue Émile Roux (1853-1933), alors directeur de l’Institut Pasteur de Paris, une institution de la première importance où avaient été formés les auteurs des expériences.

La plupart de la population ayant accès à la presse dut avoir du mal à bien comprendre l’information fournie et à s’y retrouver alors qu’on lui parlait dans la même page du microbe Pfeiffer (dans le dessin) et de l’agent de la grippe comme d’« un organisme filtrant ».

Toutefois, cette information du quotidien El Sol put contribuer à créer des opinions favorables à la nouvelle hypothèse étiologique tout en rassurant la population à un moment de forte mortalité lors de la seconde visite de la grippe à la société espagnole. On montrait que la science continuait à travailler et cet effort semblait permettre de déterminer l’étiologie de la grippe. On pouvait s’approcher de la solution à la crise sanitaire que l’on était en train de vivre.

Le recours à la science médicale et la diffusion des recherches scientifiques en cours est une stratégie couramment utilisée dans la gestion des crises sanitaires en raison de sa capacité à tranquilliser la population et à faciliter l’acceptation des mesures prises.

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El Sol (Madrid)]]> Notice du catalogue]]> 1918-10-18]]> Porras Gallo, María Isabel]]> Dufour, Gérard (traduction)]]> Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid]]> Porras Gallo, María Isabel, La gripe española 1918-1919, Madrid, Libros la Catarata, 2020.

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Porras Gallo, María Isabel (2008), “Sueros y vacunas en la lucha contra la pandemia de gripe de 1918-1919 en España”, Asclepio, 60 (2), pp. 261-288. https://doi.org/10.3989/asclepio.2008.v60.i2.266

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Porras Gallo, María Isabel, Una ciudad en crisis: La epidemia de gripe de 1918-19 en Madrid, Tesis doctoral presentada en la UCM, 1994. Accesible en https://eprints.ucm.es/id/eprint/2765/

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espagnol]]> El Sol, Madrid, 18 de octubre de 1918 (n° 320), p. 4.]]> Espagne]]> XXe s.]]>
Consejos médicos. La epidemia actual]]> Este texto es un ejemplo del papel que los médicos desempeñaron en los periódicos españoles durante la pandemia de gripe de 1918-1919. Su objetivo era tranquilizar a la población mientras difundían información relevante para facilitar la respuesta de la ciudadanía a la crisis sanitaria, dentro del marco establecido por la profesión médica, que facilitaría el manejo de la crisis sanitaria. Hoy hablaríamos de labores de divulgación y de educación sanitaria.

El autor de los consejos fue Gregorio Marañón (1887-1960), con un curriculum relevante cuando estalló la pandemia. Sus profesores fueron los médicos más destacados del momento: Santiago Ramón y Cajal (1852-1934), Alejando San Martín (1847-1908), Manuel Alonso Sañudo (1856-1912), Juan Madinaveitia (1861-1938) y Federico Olóriz (1855-1912). Estudió Medicina en la Universidad Central de Madrid (hoy, Universidad Complutense). Obtuvo el premio extraordinario de licenciatura en 1910, y el de doctorado en 1913, tras realizar una estancia de investigación en Alemania becado por el Ministerio de Instrucción Pública. Fue también premio extraordinario de doctorado.

En 1909, siendo aún estudiante, recibió el Premio Martínez Molina, otorgado por la Real Academia de Medicina y publicó artículos en la Revista Clínica de Madrid.

Marañón se interesó pronto por las enfermedades infecciosas. Durante su estancia alemana en 1910, trabajó con Paul Ehrlich (1854-1915) y se familiarizó con la investigación médica más avanzada. A su regreso, publicó su obra La quemoterapia moderna según Ehrlich. Tratamiento de la sífilis por el 606. En 1911, por oposición, se convirtió en médico de la Beneficencia Provincial, con destino en el Servicio de enfermedades infecciosas del Hospital General (Madrid). Desde este puesto intervino durante la pandemia de gripe de 1918. En el verano de 1918, formó parte de la Comisión médica que el gobierno español envió a Francia para estudiar las medidas adoptadas en dicho país. En 1919, fue nombrado consejero de Sanidad y, en 1922, ingresó como académico numerario de la Real Academia de Medicina.

El texto de Marañón tuvo gran difusión. Fue incluido en el dorso de unas cartulinas de la Comisaría de turismo y cultura popular, que contenían imágenes de monumentos de Toledo. Además, varios diarios lo reprodujeron en un momento clave de la crisis sanitaria, cuando surgieron dudas sobre la naturaleza de la enfermedad, circularon otros diagnósticos, que confundía a la población.

Marañón respondió a las dudas descartando otras patologías (cólera, peste, tifus) con los resultados negativos del laboratorio y de las autopsias. Manifestó que la enfermedad era la gripe, padecida en primavera. Ante la imposibilidad del laboratorio de aislar el bacilo de Pfeiffer (oficialmente su bacteria causante) en todos los casos de enfermedad, Marañón propuso una etiología multicausal: influencias atmosféricas, el microbio gripal, otros microbios y otras causas que no se podían precisar. Sin embargo, defendió que la enfermedad se contagiaba por el aire, donde residía el microbio procedente de estornudos y toses de personas enfermas y convalecientes.

El documento incluía medidas higiénicas individuales para evitar el contagio, otras a seguir si se enfermaba y las que se debían adoptar cuando la enfermedad finalizaba o se producía la muerte, que incluían la desinfección de espacios y enseres en contacto con quien había padecido la gripe.

Es importante destacar que, en caso de enfermedad, Marañón recomendaba el autocuidado (sudar, meterse en la cama…), pero no la automedicación sin indicación médica. Lo justificaba por la escasa o nula eficacia de los medicamentos y la necesidad de reservarlos para casos seleccionados por los médicos. Los medicamentos entonces servían solo para tratar los síntomas, pero su recomendación se explica por la escasez y carestía de medicinas durante la pandemia.

Resulta contradictorio que Marañón indicara primero que era difícil evitar ser contagiado y luego lo contrario para justificar que se cuidara a las personas enfermas.

Finalizaba el texto con un mensaje de esperanza, pidiendo que no cundiera el pánico, ni el pesimismo, ya que la enfermedad se agotaba en cuatro semanas.

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Conseils médicaux. L’épidémie actuelle

Ce texte est un exemple du rôle que les médecins ont joué dans les journaux espagnols pendant la pandémie de grippe de 1918-1919. Son objectif était de tranquilliser la population en diffusant des nouvelles importantes pour lui permettre de répondre à la crise sanitaire dans le cadre établi par la médecine en facilitant la gestion de la crise sanitaire. On parlerait aujourd’hui de travail de divulgation et d’éducation à la santé.
L’auteur de ces conseils est Gregorio Marañón (1887-1960), qui pouvait faire état d’un curriculum impressionnant quand éclata la pandémie. Il eut pour maîtres les médecins les plus réputés de son époque: Santiago Ramón y Cajal (1852-1934), Alejando San Martín (1847-1908), Manuel Alonso Sañudo (1856-1912), Juan Madinaveitia (1861-1938) et Federico Olóriz (1855-1912). Il étudia la médecine à l’Université Centrale de Madrid (aujourd’hui, Université Complutense) et obtint le prix extraordinaire de licence en 1910 ainsi que le doctorat en 1913 après avoir effectué un séjour de recherche en Allemagne en tant que boursier du Ministère de l’Instruction publique. Il obtint également le Prix extraordinaire de doctorat.
En 1909, alors qu’il était encore étudiant, il reçut le prix Martínez Molina, décerné par l’Académie Royale de Médecine et publia des articles dans la Revista Clínica de Madrid. Marañón s’intéressa rapidement aux maladies infectieuses. Pendant son séjour en Allemagne en 1910, il travailla avec Paul Ehrlich (1854-1915) et se familiarisa avec la recherche médicale de pointe. A  son retour, il publia sa Quemoterapia moderna según Ehrlich. Tratamiento de la sífilis por el 606. (Chimio-thérapie moderne selon Ehrlich. Traitement de la syphilis par le 606). En 1911 il obtint par concours un poste de l’Assistance Régionale au service des maladies infectieuses de l’Hôpital Général de Madrid où il intervint pendant la pandémie de grippe de 1918. A l’été 1918, il fit partie de la Commission médicale que le gouvernement espagnol envoya en France pour étudier les mesures qui y avaient été prises. En 1919, il fut nommé Conseiller sanitaire et, en 1922, il entra à l’Académie Royale de Médecine en tant que membre titulaire.
Le texte de Marañón connut une ample diffusion. Il fut imprimé au dos de plusieurs prospectus du Commissariat au tourisme et à la culture populaire qui représentaient des monuments de Tolède. En outre, divers journaux le reproduisirent à un moment clé de la crise sanitaire quand apparurent des doutes sur la nature de la maladie et circulèrent d’autres diagnostics qui semèrent le doute parmi la population.
Marañón leva les doutes en écartant d’autres pathologies (choléra, peste, typhus) avec les résultats négatifs des analyses faites en laboratoire et des autopsies. Il établit qu’il s’agissait bien de la grippe apparue au printemps. Face à l’impossibilité du laboratoire d’isoler dans tous les cas le bacile de Pfeiffer (qui était officiellement la bactérie responsable de la maladie), Marañón proposa une étiologie à causes multiples : influences atmosphériques, le microbe de la grippe, d’autres microbes et d’autres causes qu’il était impossible de préciser. Il soutint cependant que l’épidémie se propageait par l’air, où résidait le microbe en provenance des éternuements et de la toux des malades et convalescents.
Le document contenait des mesures d’hygiène individuelles pour éviter la contagion, d’autres à suivre si l’on attrapait la maladie et celles que l’on devait adopter à la fin de la maladie ou en cas de décès, en particulier la désinfection des espaces et des objets avec lesquels avait été en contact celui qui avait souffert de la grippe.
Il est important de souligner qu’en cas de maladie, Marañón recommandait l’auto traitement (suer, se mettre au lit…), mais pas l’automédication, ce qu’il justifiait par la faible efficacité (ou le manque d’efficacité) des médicaments et la nécessité de les réserver pour les cas déterminés par les médecins. Les médicaments servaient alors uniquement pour traiter les symptômes, mais sa recommandation s’explique par le manque et la cherté des traitements pendant la pandémie.
Il est contradictoire que Marañón déclare d’abord qu’il était difficile d’éviter d’être contaminé, puis absolument le contraire pour justifier que l’on prenne en charge les personnes malades.
Le texte s’achevait par un message d’espoir en demandant de ne pas céder à la panique ni au pessimisme, étant donné que la maladie disparaissait en quatre semaines.]]>
Marañón, Gregorio (Dr.)]]>

Notice du catalogue

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1918-10-10]]> Porras Gallo, María Isabel]]> Dufour, Gérard (traduction)]]> Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid.]]> Marañón, Gregorio, La quemoterapia moderna según Ehrlich. Tratamiento de la sífilis por el 606, Madrid, Casa Vidal, 1910.

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Marañón y Bertrán de Lis, Gregorio y López Vega, Antonio, “Gregorio Marañón y Posadillo”, en Real Academia de la Historia, Diccionario biográfico electrónico (en red: https://dbe.rah.es/biografias/12917/gregorio-maranon-y-posadillo).

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Porras Gallo, María Isabel, La gripe española 1918-1919, Madrid, Libros la Catarata, 2020.

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Porras Gallo, María Isabel, Una ciudad en crisis: La epidemia de gripe de 1918-19 en Madrid, Tesis doctoral presentada en la UCM, 1994. Accesible en https://eprints.ucm.es/id/eprint/2765/

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espagnol]]> El Liberal, Madrid, 10 de octubre de 1918 (n° 14176), [p. 2].]]> Espagne]]> XXe s.]]>
María Isabel Porras Gallo, professeur à Castilla-La Mancha Université, membre du Centre Régional de Recherches en Biomédecine (CRIB) et docteur en Médecine et Chirurgie, est spécialiste en histoire des maladies infectieuses (grippe, poliomyélite, variole, rougeole…), des vaccins, et de la santé publique. Elle codirige la revue Dynamis et est spécialiste de la presse espagnole du XXème siècle. Directrice du groupe de recherche Santé, Histoire et Société [Salud, Historia y Sociedad (SALHISOC)] de l’Université de Castilla-La Mancha. Elle a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels, La Gripe española, 1918-1919 et El drama de la polio parus aux éditions Libros La Catarata.
La liste de ses publications pourra être consultée à l’adresse suivante : https://scholar.google.es/citations?hl=es&user=mxL4J08AAAAJ

 

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Les contributions de María Isabel Porras Gallo à 80 documents à la Une]]> Espagne]]> XXe s.]]> XXIe s.]]>
Rattachée à l’UMR TELEMMe, Virginie Tisserant prépare une thèse en histoire du politique sur les partis-mouvements apparus en France (LFI et LaRem) et en Espagne (Podemos et Ciudadanos) en réponse à la crise de 2008, sous la direction du professeur Severiano Rojo Hernandez. Ses recherches abordent la nature, la signification et la portée que ces nouvelles expressions politiques dessinent à partir des permanences qu'elles revendiquent, des liens et des dynamiques qu’elles entretiennent entre elles, et des ruptures qu’elles expriment. Ses travaux s’inscrivent dans l’histoire du temps présent, ils interrogent aussi bien degré de nouveauté de la culture et des pratiques politiques de ces partis que leur portée historique dans un contexte généralisé de crise de représentation politique.

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Les contributions de Virginie Tisserant à 80 documents à la Une]]> France]]> Espagne]]> XXe s.]]> XXIe s.]]>
L’article consacré à la mort d’Edmond Rostand donne l’occasion d’aborder la grippe espagnole sous l’angle de ses victimes. Le bilan de la pandémie a été objet d’une révision historiographique (Bulletin of the History of Medecine, 2002) qui a fait augmenter l’estimation du nombre de décès de 30 à 50 millions de par le monde. Les premières données pour la France datent quant à elles de 1931 : à la faveur d’un bilan démographique sur la Grande Guerre, le bureau de la Statistique de France établissait le nombre total de morts de la grippe à 150 000 : 91 500 en 1918 dans la population civile, 31 300 en 1919, auxquels s’ajoutent 30 000, décomptés dans l’armée (Frédéric Vagneron, 2015). Moins meurtrière, l’année 1919 correspond à la troisième vague (de février-mars à l’été 1919) se déployant après la signature de l’armistice dans un contexte où la démobilisation favorise la circulation épidémique. Sans doute minorés, ne serait-ce que parce qu’ils portent seulement sur 77 départements de l’époque, ces chiffres ont été revus à la hausse depuis (jusqu’à 250 000 morts) intégrant notamment les cas de comorbidité. Si le tribut payé par la population française à la grippe espagnole est donc important, il a été cependant noyé dans l’ensemble plus vaste de la mortalité de masse caractéristique de la Première Guerre mondiale : près de 1 400 000 morts au combat ou de ses suites pour une population d’environ 33 millions d’habitants. Cette configuration explique que les pertes de la grippe espagnole se soient surtout inscrites dans la mémoire familiale plutôt que collective, polarisée durant l’entre-deux-guerres autour du culte des combattants. Seuls les plus illustres des défunts se signalent à l’attention en tant que victimes de la pandémie. C’est le cas de l’écrivain et poète Edmond Rostand, né en 1868, mort le 2 décembre 1918 à Paris, inhumé postérieurement à Marseille, sa ville natale. L’article publié le 3 décembre dans Le Matin revient avec force détail sur les circonstances de l’événement. L’homme de lettres « a rendu le dernier soupir hier à 13h30, après deux heures d’agonie, entouré des siens ». La publicisation de cette fin de vie contraste avec les morts ordinaires que la presse évoque le plus souvent uniquement dans le cadre de statistiques. Ces victimes dont l’identité n’est pas dévoilée restent dans l’anonymat des données démographiques avec lesquelles elles se confondent. Tout au plus sont-elles catégorisées en fonction de leur âge. Un article du Petit Parisien du 31 octobre 1918 nous apprend ainsi que les personnes décédées appartiennent surtout à la tranche des 20-39 ans. En ce sens, les hommes illustres sont tels les arbres cachant la forêt. Les faits qui suivent contenus dans les archives municipales de Marseille le montrent. Un jour après avoir adressé une lettre à la famille d’Edmond Rostand pour lui présenter ses condoléances (soit le 3 décembre 1918), le maire de Marseille évoquait dans un courrier daté du 4 le décès d’une « des infirmières de l’hôpital municipal de [Notre-Dame de] Sion, Sœur Léoncia, victime de son dévouement », annonçant ses obsèques pour le lendemain, 5 décembre (AM D.4.D 141, folio 116 Correspondance). L’ordinaire des affaires courantes d’une municipalité permet ici de saisir la pluralité des profils de victimes de la grippe espagnole, du poète dont la ville s’enorgueillit qu’il soit un de ses fils, à l’humble figure du care féminin qu’est sœur Léoncia, morte à 32 ans comme nous l’apprend le site en ligne MemorialGenWeb, des suites de maladie contractée durant son service et médaillée d’honneur des Epidémies. Les crises sanitaires font ainsi se croiser les destins les plus divers. L’article de la poétesse Anna de Noailles (1876-1933) en témoigne à sa façon. Elle y développe l’idée que la disparition de Rostand réconcilie défunts illustres et anonymes, cette communion des morts reposant non pas sur le sort commun des victimes de l’épidémie mais s’opérant par un jeu de miroir entre morts de la grippe et morts au front. Anna de Noailles met ici en évidence la porosité des frontières entre les uns et les autres. Par son décès, Rostand a rejoint « tous les soldats tombés pour la liberté depuis 1914, les plus humbles, les plus obscurs, les plus inconnus ». La vocation du poète national s’accomplit en ce sens qui est de « parler aux morts », d’être choisi par la patrie comme « son fils de prédilection pour son cruel holocauste », en un « mystérieux échange de la terre avec les cieux ». Cette association entre défunts de la Grande Guerre et de la grippe espagnole reflète le poids des morts dans une société meurtrie par le conflit et rassemblant de vastes communautés de deuil.

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Noailles, Anna de (1876-1933)]]> Le Matin]]>
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058
Identifiant :  ark:/12148/bpt6k572733k

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1918-12-03]]> Renaudet, Isabelle]]> Darmon Pierre, « Une tragédie dans la tragédie : la grippe espagnole en France (avril 1918-avril 1919) », Annales de démographie historique, 2000/2, pp. 153-175.

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Niall Johnson, Juergen Mueller, « Updating the accounts : global mortality of the 1918-1920 « Spanish » influenza pandemic », Bulletin of the History of Medicine, 2002/1, Vol. 76, pp. 105-115.

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français]]> Le Matin: derniers télégrammes de la nuit , Paris, 3 décembre 1918 (n° 12698), p. 1.]]> France]]> XXe s.]]>
Les deux vagues de pandémie grippale qui frappent la France entre avril et décembre 1918 posent la question des moyens à mettre en œuvre de type prophylactique, pour se prémunir de la contagion, et thérapeutique, pour guérir de la maladie. L’article « On peut lutter contre la grippe espagnole » paru le 26 septembre 1918 dans Le Petit Parisien témoigne de la mission sociale que s’assigne la presse d’information en agissant en faveur de la santé publique. Sans que les autorités médicales consultées ne soient identifiées précisément, le processus consistant pour les journaux à faire appel à des savoirs experts est ici mis en évidence. La mise en mots du risque par les médias constitue un exercice de pédagogie à l’œuvre dans ce texte. La presse s’y montre en premier lieu au service de tous, en rappelant que la grippe est universelle à la fois dans sa forme pandémique et au sens où elle ignore les différences sociales, frappant les pauvres comme les puissants, tel le prince Erik de Suède, fils du roi Gustave V. Les journaux se placent en outre délibérément « au ras du sol » en faisant appel à l’expérience de leurs lecteurs. L’évocation de la précédente pandémie (la grippe russe de 1889), vieille d’environ trente ans, reflète la familiarité relative qu’ont encore au début du XXe siècle les populations européennes avec les épidémies qui s’inscrivent dans une mémoire collective. L’article du Petit Parisien se montre enfin soucieux de mettre l’information scientifique à la portée de la société, en combinant registre sémantique expert, à travers l’énumération de divers agents pathogènes (bacille de Pfeiffer, pneumocoque, streptocoque) et approche typologique. Cette démarche typologique qui emprunte à la nosologie se montre efficace en termes de communication en invitant le lecteur à identifier les trois formes de la grippe, de sa manifestation la plus bénigne qui se confond avec le rhume, aux formes plus sérieuses, voire mortelles. Une des spécificités de cette maladie infectieuse respiratoire aiguë d’origine virale est ainsi mise en exergue : en dépit de sa banalité, elle peut être fatale. Souvent qualifiée d’ennemi invisible, la grippe est une pathologie dont les symptômes sont difficiles à établir. L’intérêt de cet article est aussi qu’il donne à voir les motifs tissant la trame du récit épidémique: la notion de rebond de la maladie, matérialisée par la seconde vague qui sévit depuis le mois d’août 1918 ; le sacrifice des soignants à travers l’exemple du fils du Docteur Variot, héroïsé dans le contexte de guerre au même titre que son frère mort au champ d’honneur ; la capitalisation enfin de l’expérience passée, proche (celle de la première vague) et plus lointaine (celle de la précédente pandémie de 1889 qualifiée de plus massive) dont on tire les leçons notamment pour ce qui est des mesures prophylactiques à prendre. L’allusion à l’épisode de Brest témoigne pourtant de fortes limites dans l’application des précautions sanitaires à activer en cas de crise. Les ports, en particulier de la façade atlantique, se sont révélés des points particulièrement sensibles en matière de « circulations microbiennes » (Le Roy Ladurie, 1978) alimentées en grande partie par l’arrivée des troupes américaines engagées dans le conflit. L’article se fait l’écho de la pratique reposant sur des rassemblements massifs de troupes, objet d’une vive polémique. Le 24 septembre, soit deux jours plus tôt, de Kerguézec, député des Côtes-du-Nord, a interpelé le gouvernement à la chambre au sujet du développement de l’épidémie dans les dépôts de la marine de Brest, de Rochefort et de Lorient. Alors que la prudence incite à éviter les concentrations, la gestion des troupes par l’armée est ici prise en faute. Ce texte éclaire enfin le geste thérapeutique qui est mis en œuvre face à la grippe, reposant sur l’isolement des malades. L’arsenal médicamenteux dont on dispose est effet limité. Les publicités de l’époque en témoignent. En-dehors de l’aspirine et des antipyrétiques prescrits contre la fièvre, les remèdes disponibles soignent des maux multiples : pilules Pink (qui agissent contre l’anémie), pâte Regnaud, pastilles Valda, tablettes Triumph, Mycolsine (utilisée également dans le traitement de la tuberculose), vin de Vial. Au cours de la pandémie, de nouvelles formules sont mises sur le marché, pastilles Dupeyroux, Gomenol-Rhino, Anidol, Grippecure. La mortalité grippale reflète dans une large mesure l’impuissance thérapeutique face à l’épidémie.

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Le Petit Parisien]]> Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Notice du catalogue :  http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Identifiant :  ark:/12148/bpt6k566665x
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1918-09-26]]> Renaudet, Isabelle]]> Vagneron, Frédéric, Aux frontières de la maladie : histoire de la grippe pandémique en France (1889-1919), Thèse EHESS, 2015.

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français]]> Le Petit Parisien, Paris, 26 septembre 1918 (n° 15206), p. 2.]]> France]]> XXe s.]]>
Cet article du Petit Journal s’inscrit dans le contexte de la seconde vague de l’épidémie qui s’étend en France d’août à novembre 1918, la saison automnale constituant son point culminant. Le nombre d’articles consacrés à la situation sanitaire augmente de façon significative au cours de l’été. Clairement identifiée désormais sous le vocable de « grippe espagnole », l’épidémie est envisagée au prisme du nombre de ses victimes. La couverture de l’événement s’intensifie à partir de septembre 1918 lorsque la courbe de mortalité croît : à Paris, entre le 5 octobre et le 2 novembre on compte 3 734 morts. Les signes de la mobilisation des pouvoirs publics se multiplient en conséquence durant cette période. Le Ministre de l’intérieur a rendu obligatoire la déclaration de la grippe en tant que maladie contagieuse. Le sujet s’invite en outre dans les débats parlementaires. A la mi-octobre une cellule interministérielle est créée destinée à gérer la crise à l’échelle du territoire. De son côté, la presse relaie les recherches conduites par l’Académie de médecine sur les origines et les moyens thérapeutiques disponibles. Le traitement médiatique de l’information grippale se reflète dans ces données quantitatives : pour le seul mois d’octobre 1918, Le Figaro consacre 32 articles à la pandémie ; Le Petit Parisien, 41. Dans ces conditions, l’annonce d’une décrue de la contagion suscite le soulagement. Comme dans toute situation de crise sanitaire, la culture du chiffre s’affiche. C’est par la baisse du nombre d’hospitalisations que l’on rend intelligible le recul de la contamination. Au cœur du dispositif de lutte contre l’épidémie, l’hôpital occupe une place centrale, idéalement pour soigner, de façon plus pragmatique pour servir à l’isolement des malades comme l’indique l’allusion aux lits qu’on desserre dans des locaux bondés.

Cet article constitue une illustration significative de la spécificité de la mise en récit de la crise sanitaire par les médias durant la pandémie grippale de 1918. Si la question de la responsabilité des autorités dans la gestion de l’épidémie est en effet posée, l’article ne conclut pas à leur incurie. « On ne peut incriminer personne », telle est la leçon tirée de la situation dépeinte par Le Petit Journal. La presse écrite ne rejoue donc pas le scénario qui a caractérisé la couverture médiatique de la grippe russe de 1889, orchestrée autour des défaillances de l’action publique. Si le contexte guerrier incite en 1918 les journalistes à ne pas réclamer de comptes, ils n’en informent pas moins leurs lecteurs sur la situation de pénurie qui domine. Celle-ci est manifeste au niveau des médicaments, en nombre insuffisant ; du personnel médical, amplement mobilisé au front comme à l’arrière au chevet des soldats ; en termes de locaux enfin, puisque, des établissements dépendant directement du Service de santé aux armées jusqu’aux services des hôpitaux civils réquisitionnés pour soigner les blessés, l’ensemble des structures de soins a été mobilisé pour soutenir la France en guerre. A rebours des propos du Directeur de l’Assistance et de l’Hygiène, rapportés dans l’article, la thèse de Frédéric Vagneron (2015) a montré que le gouvernement a été largement dépassé en termes de gestion de la situation, laissant place « à une mosaïque d’expériences locales » constituant autant d’initiatives désynchronisées entre elles, engageant les pouvoirs municipaux dans la lutte contre la maladie. La concurrence que l’économie de guerre fait peser en la matière sur les autorités civiles s’exerce dans divers domaines : non seulement pour ce qui est de la prise en charge des malades qui manquent de soignants et de médicaments, mais aussi pour ce qui concerne le traitement des défunts dont il faut assurer au plus vite l’inhumation. A titre d’exemple, le 1er octobre 1918 le maire de la ville de Marseille attire l’attention du général commandant la place (15ème région militaire) au sujet du service municipal des Pompes funèbres. Face aux difficultés que ce dernier rencontre « à raison du taux exceptionnellement élevé de la mortalité et de l’impossibilité absolue de se procurer des chevaux et des conducteurs (nécessaires au transport funèbre) », le maire demande à l’armée de mettre à sa disposition pour un temps limité les moyens en hommes et en bêtes qui manquent à ce service pour mener à bien sa mission (AM, D.4.D 141, folio 36, Correspondance).

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Le Petit Journal]]> Bibliothèque nationale de France

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Identifiant :  ark:/12148/bpt6k622078p
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1918-10-29]]> Renaudet, Isabelle]]> Aux frontières de la maladie : histoire de la grippe pandémique en France (1889-1919), Thèse EHESS, 2015.]]> français]]> Le Petit Journal, Édition de Paris, 1918-10-29 (n° 20395), p.2.]]> France]]> XXe s.]]>
L’article d’Henry Jagot est représentatif du traitement réservé à la grippe espagnole par les quotidiens d’information générale (tel Le Petit Parisien) au cours de l’année 1918. Véritable fenêtre ouverte sur le monde, bénéficiant depuis 1881 d’une large liberté d’expression, les médias français ont connu un essor sans précédent au cours du XIXe siècle, consacré par une diffusion de masse en mesure de façonner les représentations des lecteurs. L’entrée en guerre le 3 août 1914 modifie cependant la donne : entre l’établissement d’une censure justifiée par la situation militaire et l’adhésion à la cause de l’Union sacrée, les médias sont devenus de puissants piliers de l’effort de guerre. Dans le contexte d’un conflit dont le déroulement cristallise l’attention du public, la mise en visibilité de la grippe espagnole est en ce sens entravée. Ce constat ne signifie pas que la maladie ne soit pas inscrite dans l’horizon des préoccupations du moment. La trace laissée par cette actualité dans les médias écrits en est la preuve. Mais eu égard à son impact, cette crise sanitaire est loin d’occuper la une des journaux. La relégation en page 2 de cet article est de ce point de vue significative. Deux mois environ après l’apparition des premiers symptômes en France (avril-mai 1918) et jusqu’au 28 mai, date à laquelle la maladie qui frappe le roi d’Espagne est communiquée, la présence de la grippe reste donc discrète. Dans une configuration donnant la prééminence au phénomène guerrier, il s’agit de ne pas alarmer l’opinion. Les premiers cas de grippe qui se sont déclarés dans l’armée incitent à une extrême prudence. La grippe est traitée comme un événement étranger, espagnol en l’occurrence.

Au-delà de ce contexte, la gravité de l’épidémie n’a pas été perçue à sa juste mesure. Le fait que la grippe soit une maladie banale, dont la version saisonnière est commune (« bien qu’elle soit capable des pires méfaits, on n’a jamais voulu la prendre au sérieux ») n’est pas seule en cause. Le ton de l’article l’indique, qui porte une double empreinte. En premier lieu, celle d’une certaine tradition du journalisme français longtemps animé par des hommes de lettres ; écrivain, l’auteur appartient au milieu littéraire ; l’érudition de Jagot transparaît au début du texte quand il compare la grippe à un « petit bruit rasant la terre qui devait grandir, étant espagnol » faisant écho au fameux air de la calomnie dans l’opéra de Rossini, Le barbier de Séville. Aux antipodes de l’écriture médiatique catastrophiste associée de nos jours à la crise sanitaire (Francis Chateauraynaud, 2008), cette entrée en matière, toute en légèreté, permet de situer la grippe sur l’échelle des maux du temps : sans que sa portée ne soit sous-estimée, ce n’est pas l’épidémie qui constitue la matrice quotidienne du discours journalistique, mais la guerre. L’autre empreinte qui donne sa tonalité à l’article concerne justement le vocabulaire guerrier. Certes le recours à ce type de métaphore comme ressort de la mobilisation sociale contre l’épidémie est un classique du genre. Il se trouve cependant renforcé dans le contexte du Premier Conflit mondial : l’allusion au « front allemand » ; le déploiement de la grippe depuis son « attaque initiale », qui s’est accélérée (« attaque brusquée ») et à laquelle il faut « opposer la guerre de position » en vue de la « victoire », autant de références familières à la culture de guerre que les médias contribuent à entretenir depuis l’été 1914. Si le fait guerrier impose son registre sémantique à la société, il façonne aussi le rapport des milieux de la presse à l’information. Les effets se conjuguent ici pour rendre opaques les « pérégrinations » de la maladie. Toujours difficile à saisir, la circulation virale est d’autant plus complexe à cartographier en 1918 que la rétention de l’information participe au plus haut point de la stratégie de défense des autorités. L’incertitude qu’introduit toujours dans une société l’irruption du risque épidémique est donc aggravée dans le cas de la grippe espagnole : la maladie « mystérieuse », « bizarre », venue d’Espagne, qui présentait un « air de famille avec la grippe », a suscité cependant bien des « doutes » à ses débuts compte tenu des scénarios issus du passé (la dernière grande pandémie grippale renvoie à la grippe russe de 1889-1890) selon lesquels la menace progressait vers la France depuis l’est. Les « informations les plus récentes » qui confirment cet « itinéraire de contagion » (André Siegfried, 1960) font de façon opportune de la patrie de l’ennemi (l’Allemagne) l’épicentre de cette sinistre visiteuse qui endosse selon les époques les nationalités les plus diverses.

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Jagot, Henry]]> Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

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1918-07-09]]> Renaudet, Isabelle]]> Vagneron Frédéric, « Quand revient la grippe. Elaboration et circulation des alertes lors des grippes « russe » et « espagnole » en France (1889-1919), Parlement[s], Revue d’histoire politique, 2017/1, n° 25, pp. 55-78.

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Bar-Hen Avner, Zylberman Patrick, « La presse parisienne et la grippe espagnole (1918-1920) », Les tribunes de la santé, 2015/2, n° 47, pp. 35-49.

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français]]> Le Petit Parisien, 9 juillet 1918 (n° 15127), p. 2]]> France]]> XXe s.]]>
El ‘Soldado de Nápoles’

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Ya la primera ola de la gripe que asoló España en la primavera de 1918 —sobre todo en Madrid— hizo nacer aquí un nombre muy particular que no se entendía en ningún otro lugar de los muchos por donde se extendió la pandemia. Entre la población afectada se la comenzó a denominar como ‘El Soldado’, no porque su origen hubiera estado en los cuarteles, sino porque la gripe era tan pegadiza — es decir, tan contagiosa— como la melodía que centraba el cuadro ‘Soldado de Nápoles’ en una zarzuela entonces de moda y que cantaba media España. Era uno de los números musicales de La canción del olvido, obra del maestro José Serrano (1873-1941) que se representaba en marzo del mismo año con gran éxito en el Teatro de la Zarzuela de la capital, aunque su estreno había sido dos años atrás en Valencia.

Se puede escuchar desde aquí. 

Esta relación originada en el hablar popular hizo que los principales dibujantes en los diarios dedicaran algunas de sus viñetas al tema del «Soldado de Nápoles» y, con ello, trazaran muy eficazmente el gráfico de la preocupación —al principio, exigua y, más tarde, dramática— que la enfermedad iba tomando en el pueblo llano y en sus dirigentes.

Uno de los primeros autores que acudió a la idea fácil del juego de palabras con el que se traducía la palabra «soldado» fue Lorenzo Aguirre (1884-1942), quien publicó su visión en la página cinco del diario El Fígaro del 14 de septiembre de 1918.

Es —si se quiere ver así— un chiste prosaico y facilón a raíz del juego de palabras que llama a la risa y que todo el mundo entendía a la perfección sin mayor explicación. Todos andaban entonces «con el soldado», es decir, contagiados con la gripe, lo que resultaba comparativamente degradante para cualquier otra clase del escalafón militar que no fuera la más baja.

Este primer chiste gráfico dialogado, de fácil interpretación, refleja al mismo tiempo la desesperación de los médicos que no saben cómo abordar el problema de la epidemia y recurren a soluciones ingeniosas, tan ingeniosas como las situaciones que diseñan los dibujantes.

Con respecto al tipo de dibujo que emplea aquí el autor, la composición de Aguirre conforma una viñeta muy armada y compacta —se nota que es pintor— donde el uso del rayado en una reproducción de grabado por línea le sirve para simular tramas y, con ellas, distintas texturas que dan profundidad a la escena.

Pero a finales de septiembre el «soldado» ya no da risa. Lo que produce es pánico y frustración, y Aguirre, que ya no se toma a broma el tema de la gripe, compone una viñeta en la que alerta de la necesidad de tomar ciertas medidas de manera urgente. El día 25, en el mismo diario, publica 'Última hora', una composición acertada de la situación en España donde se ha extendido la pandemia —el soldado yace por toda la geografía patria representada en los carteles— y comienzan a faltar cementerios.

A pesar de la ironía, queda claro el aviso que propone Aguirre en esta composición que desmiente los comunicados oficiales sobre el control de la pandemia y urge a tomar medidas concretas, no ya únicamente en Madrid sino en todo el país.

A juicio de Barreda Pérez (2019), «Lorenzo Aguirre fue depurando sus dibujos, convirtiéndose en un gran sintetista del trazo. Elaboraba unos tipos que servían de arquetipos generales, es decir, personajes que pueden quedar en la memoria popular… convirtiendo a todos estos personajes en protagonistas de sus escenas y significándose como el humorista de rasgos morales. Convirtió su obra en reportajes de su época».

En la misma línea, y con claros indicios de una inspiración ligeramente interpretada del tema, aparece en Heraldo de Madrid, el dos de octubre de 1918, otra viñeta de Sileno (Pedro Antonio Villahermosa Borao, 1869-1945), que, si bien no representa al soldado raso —en su lugar dibuja a un general para dejar claro que la enfermedad ha subido de rango—, insiste a través de los carteles de la poblaciones en la anterior idea de Aguirre y utiliza la palabra «general» para conferir un doble sentido: la más alta graduación militar y la extensión generalizada a todo el país.

Estos juegos de palabras serán habituales en las publicaciones de la prensa madrileña de la época —fueran sobre la gripe o no— y, por extensión, en todos los diarios de provincias. Sileno también publicaba en Abc y otras revistas varias (López de Zuazo, 1981: 586).

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"Le Soldat de Naples"

La première vague de grippe qui a frappé l’Espagne au printemps 1918 – notamment à Madrid- avait déjà donné naissance ici à un nom très particulier qui n’était entendu nulle part ailleurs où la pandémie s’était propagée. Parmi la population touchée, on commença à l'appeler « Le Soldat », non pas parce que son origine se serait trouvée dans les casernes, mais parce la grippe était aussi accrocheuse -c’est-à-dire, aussi contagieuse- que la mélodie au centre du tableau le « Soldat de Naples » d’une zarzuela, alors en vogue et chantée par la moitié de l'Espagne. Il s’agit de l’une des pièces musicales de La chanson de l’oubli, œuvre du compositeur José Serrano (1873-1941) jouée en mars de la même année avec un grand succès au Théâtre de la Zarzuela de la capitale, bien que la première ait eu lieu deux ans auparavant à Valence.

On peut l'entendre ici.

Cette relation issue du parler populaire a conduit les principaux dessinateurs des journaux à consacrer certaines de leurs vignettes au thème du « Soldat de Naples » et, ce faisant, à représenter graphiquement, de façon très efficace, l’inquiétude —faible d’abord, puis, dramatique— que la maladie provoquait chez les gens du peuple et leurs dirigeants.

L’un des premiers auteurs à recourir à l’idée facile du jeu de mots par lequel était traduit le terme « soldat » est Lorenzo Aguirre (1884-1942), qui a publié sa vision en page cinq du quotidien El Fígaro du 14 septembre 1918.

C’est — si l'on veut — une blague facile et prosaïque à partir du jeu de mots qui provoque le rire et que tout le monde comprenait parfaitement sans qu’il faille plus d’explications. Tout le monde était « comme le soldat » c’est-à-dire infecté par la grippe, ce qui, dans les rangs de l’armée, était en comparaison dégradant pour tous ceux qui n’appartenaient pas à la classe la plus basse.

Cette première blague graphique dialoguée, facile à interpréter, reflète en même temps le désespoir des médecins qui ne savent pas comment aborder le problème de l'épidémie et ont recours à des solutions ingénieuses, aussi ingénieuses que les situations créées par les dessinateurs.

En ce qui concerne le type de dessin employé ici par l’auteur, la composition d’Aguirre donne une vignette très bien conçue et compacte  on sent qu’il est peintre  où l’utilisation des hachures dans une reproduction de la gravure au trait sert à simuler des trames et, avec elles, différentes textures qui donnent de la profondeur à la scène.

Mais, fin septembre, le « soldat » ne fait plus rire. Ce qu’il engendre, c’est la panique et la frustration, et Aguirre, qui ne prend plus la grippe pour une plaisanterie, compose une caricature dans laquelle il alerte sur la nécessité de prendre des mesures de toute urgence. Le 25, dans le même journal, il publie « Última hora » (Dernière heure), une composition précise de la situation en Espagne, où la pandémie s'est répandue  le soldat gît à travers le pays tout entier représenté sur les affiches et où les cimetières commencent à manquer.

Malgré l'ironie, l'avertissement lancé par Aguirre dans cette composition est clair ; il contredit les déclarations officielles sur le contrôle de la pandémie et exhorte à prendre des mesures concrètes, non plus seulement à Madrid mais dans tout le pays.

Selon Barreda Pérez (2019), « Lorenzo Aguirre a progressivement épuré ses dessins, devenant un grand synthétiste du trait. Il élaborait des types qui servaient d'archétypes généraux, c'est-à-dire, des personnages qui pouvaient rester dans la mémoire populaire... faisant de tous ces personnages les protagonistes de ses scènes et s'imposant comme un humoriste à caractère moral. Il a fait de son œuvre un reportage sur son époque ».

Dans la même lignée, et avec des indices évidents d'une inspiration légèrement interprétée du thème, une autre caricature de Sileno (Pedro Antonio Villahermosa Borao, 1869-1945) apparaît dans l'Heraldo de Madrid le 2 octobre 1918. Quoi qu'elle ne représente pas le simple soldat, mais un général pour montrer que la maladie est montée en grade, elle insiste, à travers les panneaux des localités sur l'idée précédente d'Aguirre et utilise le mot « général » pour lui conférer un double sens : le plus haut grade militaire et la propagation généralisée à l’ensemble du pays.

Ces jeux de mots seront monnaie courante dans les publications de la presse madrilène de l'époque  qu'elles traitent ou non de la grippe et, par extension, dans tous les quotidiens de province. Sileno a également publié dans ABC et dans diverses autres revues (López de Zuazo, 1981 : 586).

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Aguirre, Lorenzo (1885-1942)]]> Sileno, Pedro Antonio Villahermosa Borao (1869-1945)]]> Notice du catalogue
El Fígaro
, 14 septiembre 1918
El Fígaro
, 25 septiembre 1918

Biblioteca Nacional de España. Hemeroteca digital
Notice du catalogue
Heraldo de Madrid, 2 octubre 1918
Derechospúblicos BNE]]>
1918-09-14]]> 1918-09-25]]> 1918-10-02]]> González Díez, Laura]]> Pérez Cuadrado, Pedro]]> Tescari Santiago, Carmen (traduction)]]> - Images 1 et 2:  fournies par la Hemeroteca Municipal de Madrid,
- Image 3: Image provenant des fonds de la Biblioteca Nacional de España.]]>
González-Díez, Laura y Pérez Cuadrado, Pedro, "L'humour graphique à l'image de la presse quotidienne madrilène pendant la ‘grippe espagnole’ 1918-1919: Aguirre dans El Fígaro". Journée d'Etudes  L’information à l’épreuve des crises sanitaires (France -Espagne, XVIIIe – XXIe s.) – II. UMR TELEMMe, AMU, CNRS, 25 février 2022, MMSH, Aix-en-Provence.

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El Fígaro", in El Argonauta Español, 2022, n° 19.
A paraître]]>
Gaceta de Bellas Artes, febrero de 2019. Asociación española de pintores y escultores.  URL: https://apintoresyescultores.es/lorenzo-victoriano-aguirre-y-sanchez/ ]]> Catálogo de periodistas españoles del siglo xx, Madrid, Gráficas Chapado. Universidad Complutense de Madrid, 1981.]]> 41 x 57 cm

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espagnol]]> Aguirre, Lorenzo, "¿Otra vez la gripe?", in El Fígaro, Madrid, 14 de septiembre de 1918 (n° 31), p. 5.

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Aguirre, Lorenzo, "Última hora", in El Fígaro, Madrid,  25 de septiembre de 1918 (n° 42), p. 5.

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Heraldo de Madrid, 2 de octubre de 1918 (n° 10162), p. 1.]]> Espagne]]> XXe s.]]>
La ‘gripe española’, entre la risa y el sarcasmo del humor gráfico dialogado en la prensa de Madrid 1918-1919: Luis Bagaria

La conocida como ‘gripe española’ fue una pandemia a nivel mundial que asoló —en distintos momentos— a una gran mayoría de los habitantes (hay cifras diversas sobre los millones de víctimas). En España se contabilizan tres olas diferentes entre 1918 y 1919, aunque, en algunos territorios se dieron casos hasta muy entrado 1920.

Como se ha comprobado a posteriori, la epidemia nació en campos militares de Estados Unidos y, a través de los soldados involucrados en la Gran Guerra (La I Guerra Mundial), llegó a Europa y se propagó con rapidez. Los países envueltos en el conflicto utilizaron la censura para ocultar la enfermedad, pero España, que permanecía neutral, pronto vio reflejada en su prensa los efectos devastadores que suponía.

Frente a las preguntas incontestables que el estallido de una pandemia supone (qué es, qué la produce, cómo se cura, etc.), los diarios abordaron el tema, al principio, con la idea de no causar alarma entre sus lectores. Y ya en junio de 1918 abundaban los géneros periodísticos que destacaban el tema. Entre ellos, uno muy habitual entonces que, desde el siglo anterior, se había hecho habitual en todos los periódicos: el humor gráfico dialogado, una especie de viñeta que abordaba los temas, con cierta sorna casi siempre, a partir de un dibujo y los comentarios de los personajes que aparecían en él —con más del 40 por ciento de la población analfabeta (Liébana Collado, 2009: 11), el lenguaje de la imagen, el dibujo y la fotografía suponían un gran atractivo—.

Entre los autores de estos ‘chistes dialogados’ hay que destacar a Sileno y Tovar, en AbcHeraldo de Madrid; a Aguirre, en El Fígaro; a Auriger, en La Acción; y a Luis Bagaria, en El Sol.

Luis Bagaria Bou (1882-1940) fue un dibujante de Barcelona que trabajó para El Sol en Madrid y, más tarde, para La Vanguardia catalana (López de Zuazo, 1981: 57). Está considerado un renovador del género debido a la limpieza de sus trazos y la expresión sintética de sus obras, donde dominaban las líneas curvas que tanto usó (Mihura, 1966: 442).

«Si durante muchos años estuvo olvidado el nombre de Luis Bagaria, sepultado en la lucha cainita de la España enterrada por la otra media, en el sentir de Larra, […] el sarcástico Bagaria habría de convertirse en tema resurrecto y trascendente, a través del ímpetu intelectual de un joven universitario español, el catedrático Antonio Elorza, al dedicarle un cuidadoso y exhaustivo estudio, titulado: 'Luis Bagaria, el humor y la política', penetrante interpretación del liberalismo español, a través de la geometría curva de uno de los más agudos lápices de nuestro periodismo» (Altabella, 1991: 68).

Luis Bagaria publicó su primera viñeta sobre la gripe española el 7 de junio de 1918, en la página tres de El Sol, un trabajo que se corresponde —como decíamos— a la idea de averiguar dónde está el origen del mal que ya afecta a gran parte de la población. En el encuadre, un grupo de biólogos pregunta figuradamente al que entonces consideraban un bacilo por su esencia. Es un trabajo que lleva a la risa por dos sencillas razones: una, por la forma en que Bagaria representa a un bicho de líneas curvas con apariencia de insecto —más que otra cosa—; y dos, por la crítica directa que lanza a los expertos que, en aquel momento, se corresponde con la primera ola de la pandemia.

Cuando la epidemia se hizo más notoria, y aumentaron exponencialmente el número de fallecidos, la preocupación se hizo más patente por el hecho de que determinados sectores de la población siguieran haciendo gala de un optimismo que difícilmente se entendía ya. Es entonces cuando se terminan las bromas y aparece una especie de humor negro, como el que se aprecia en la viñeta de Bagaria que hemos elegido como principal ejemplo de esta referencia. 

Para captar la fina ironía del chiste hay que tener en cuenta cómo en Madrid, el 14 de octubre de 1918 —en plena segunda ola—, día de la publicación en la portada de El Sol, aún no se habían tomado medidas enérgicas porque las autoridades sanitarias pensaban que la epidemia estaba ahora afectando sobre todo «en provincias». Ya ese mismo día 14, en su página cuatro, bajo el título ‘Los estragos de la epidemia’, el mismo diario informaba de las primeras medidas en la capital de España.

La crítica a la inacción vuelve a la obra de Bagaria en la última referencia que el autor hace a la enfermedad, el día 18 del mismo mes, en la página cuatro, donde otra representación del microbio Pfeiffer se regodea de lo bien que le va en España y «cómo engorda sin que nadie le moleste».

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La "grippe espagnole", entre le rire et le sarcasme de l'humour graphique dialogué dans la presse de Madrid en 1918-1919: Luis Bagaria

Ce que l’on connaît sous le nom de « grippe espagnole » fut une pandémie à l’échelle mondiale qui faucha  — à différents moments — une très large partie de la population (il y a divers chiffres sur les millions de victimes). On comptabilise pour l’Espagne trois vagues distinctes entre 1918 et 1919, bien que des cas aient été avérés dans certaines régions courant 1920.

Comme cela a été démontré a posteriori, l’épidémie est née dans des campements militaires aux Etats-Unis et, par l’entremise des soldats ayant pris part à la Grande Guerre (la Première Guerre mondiale), elle arriva en Europe et s’y propagea rapidement. Les pays impliqués dans le conflit utilisèrent la censure pour occulter la maladie, mais en Espagne, demeurée neutre, ses effets dévastateurs furent rapidement visibles dans la presse.

Face aux questions qu’entraîne obligatoirement le déclanchement d’une épidémie (de quoi s’agit-il, quelle en est la cause, quels sont les remèdes, etc.), les journaux abordèrent le sujet, initialement, avec l’intention de pas alarmer leurs lecteurs. Dès  juin 1918, de nombreux genres journalistiques sont mobilisés pour traiter de la question. Parmi ceux-là, il s’en trouve un alors particulièrement usuel alors et qui depuis le siècle antérieur était monnaie courante dans tous les périodiques : l’humour graphique dialogué, une espèce de vignette qui aborde les sujets, presque toujours sur le ton de la moquerie, en combinant un dessin et les commentaires des personnages qui y sont représentés. Avec une population à 40 % analphabète (Liébana Collado, 2009: 11), le langage de l’image, le dessin et la photographie offraient un grand attrait.

Parmi les auteurs de ces « plaisanteries dialoguées » se distinguent Sileno et Tovar, pour ABC et Heraldo de Madrid ; Aguirre, pour El Fígaro; Auriger, pour La Acción; et Luis Bagaria, pour El Sol.

Luis Bagaria Bou (1882-1940) fut un dessinateur barcelonais qui travailla pour El Sol à Madrid et, plus tard, pour La Vanguardia catalane (López de Zuazo, 1981: 57). On le considère comme celui qui renouvela le genre par la pureté de son trait de crayon et le caractère synthétique de ses œuvres, où dominent les lignes courbes qu’il a tant utilisées. « Si pendant de nombreuses années le nom de Luis Bagaria fut oublié, enseveli dans la lutte fratricide de l’Espagne enterrée par son autre moitié, comme disait Larra, […]  le sarcastique Bagaria allait ressusciter et devenir un sujet capital, grâce à la fougue intellectuelle d’un jeune universitaire espagnol, le professeur Antonio Elorza, qui lui consacra une étude rigoureuse et exhaustive, intitulée : ‘Luis Bagaria, l’humour et la politique’, pénétrante interprétation du libéralisme espagnol, à travers la géométrie courbe de l’un des crayons les plus affilés de notre journalisme » (Altabella, 1991 : 68). 

Luis Bagarria publia son premier dessin le 7 juin 1918, en page 3 de El Sol, un travail visant —comme nous le disions— à déterminer l’origine du mal qui affectait déjà une ample partie de la population.  Dans l'encadré, un groupe de biologistes interroge celui qu’ils considéraient à l’époque comme d’origine bactérielle. Ce travail provoque le rire pour deux raisons simples: d'abord, par l'allure que donne Bariaga à une bestiole aux lignes courbes et aux apparence d'insecte; ensuite par la critique directe qu'il adresse aux experts lors de ce qui correspond à la première vague de la pandémie

Lorsque l’épidémie devint plus notoire et que le nombre de morts augmenta de manière exponentielle, l’inquiétude s’accentua car plusieurs secteurs de la population faisaient toujours montre d’un optimisme difficile à comprendre à ce stade. C’est alors que les plaisanteries s’effacent et qu’apparaît une sorte d’humour noir, comme en témoigne le dessein de Bagaria que nous avons choisie ici comme principal exemple.

Pour capter la fine ironie de cette plaisanterie, il faut tenir compte du fait qu’à Madrid, le 14 octobre  1918 —en pleine deuxième vague—, jour de sa publication à la une de El Sol, aucune mesure énergique n’avait encore été prise par les autorités sanitaires qui pensaient que l’épidémie sévissait alors surtout « en province ». Ce même 14 octobre, en page 4, sous le titre « les ravages de l’épidémie », ce même journal rendaient compte des premières mesures adoptées dans la capitale.

La dénonciation de cette inaction est à nouveau présente dans l’œuvre de Bagaria dans la dernière référence faite par l’auteur à la maladie, le 18 du même mois, en page quatre, où le microbe Pfeiffer, représenté sous une autre forme, se félicite de sa réussite en Espagne et du fait « qu’il grossit sans que personne ne le gêne ».

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Bagaria Bou, Luis, en el diario El Sol (1917-1936)]]> Biblioteca Nacional de España. Hemeroteca Digital
Notice du catalogue

Permalien document: El Sol, 14 de octubre de 1918.
Permalien document: El Sol, 7 de junio de 1918.
Permalien document: El Sol, 18 de octubre de 1918.

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]]> 1918-10-14]]> 1918-06-07]]> 1918-10-18]]> González Díez, Laura]]> Pérez Cuadrado, Pedro]]> Larriba, Elisabel (traduction)]]> Derechospúblicos BNE]]> El Fígaro", en la Journée d'Etudes  L’information à l’épreuve des crises sanitaires (France -Espagne, XVIIIe – XXIe s.) – II. UMR TELEMMe, AMU, CNRS, 25 février 2022, MMSH, Aix-en-Provence.]]> El Fígaro", in El Argonauta Español, 2022, n°19, à paraître.]]> Altabella, José, "Fuentes en torno a la caricatura y el humorismo en el periodismo español", in AA.VV. 150 años de prensa satírica, Ayuntamiento de Madrid, Concejalía de Cultura, 1991, pp. 59-68. ]]> Cuadernos de U.M.E.R, núm. 58. Conferencia pronunciada en la Universidad de Mayores Experiencia Recíproca, Madrid, 2009.]]> Catálogo de periodistas españoles del siglo xx, Madrid, Gráficas Chapado,  Universidad Complutense de Madrid, 1981.]]> Periodismo de humor, in Enciclopedia del Periodismo (4ª edición revisada), Barcelona-Madrid, Editorial Noguer, 1966, pp. 435-449.]]> espagnol]]> El Sol. Diario independiente, 14 de octubre de 1918 (n° 316), Madrid, p. 1.]]> El Sol. Diario independiente, 7 de junio de 1918 (n° 187), Madrid, p. 3.]]> El Sol. Diario independiente, 7 de junio de 1918 (n° 320), Madrid, p. 4.]]> Espagne]]> XXe s.]]>
ICOIDI (Recherche en communication par l'image et le design) et est responsable de l’axe 3 Communication et nouvelles technologies du programme de Communication sociale de l'École doctorale internationale CEINDO. Docteur en sciences de l'information (Université Complutense de Madrid), ses recherches portent sur la conception des périodiques et l'évolution typographique des journaux et magazines.
Laura González Díez - Dialnet (unirioja.es)
https://orcid.org/0000-0003-1209-8845]]>
Les contributions de Laura González Díez à 80 documents à la Une]]> XIXe s.]]> XXe s.]]>
La gripe de 1918-1919 al encontrarse entre las grandes epidemias del pasado y el horror de La Gran Guerra ha tardado en ser reconocida como lo que fue, una pandemia global que tuvo como consecuencias un gran desastre sanitario y social. Fue precisamente el contexto mundial de la Guerra lo que facilitó su rápida extensión por todo el mundo dejando millones de víctimas a su paso.

La censura y la autocensura de la prensa de los países beligerantes explican que no se llegue a conceder una gran importancia a la gripe hasta el otoño de 1918 y su existencia en los medios de comunicación fuera inexistente. Los mismos médicos militares, en la primera línea de combate no podían descuidar las demandas del esfuerzo de guerra. Por ello son muy escasas las referencias a la enfermedad en los medios de comunicación, aun con mayor motivo en aquellos que fueron un instrumento más y no poco importante para ganar la contienda, como es el caso de la revista América-Latina.

La publicación América-Latina inició su andadura el 15 de febrero de 1915 en Barcelona siendo desde sus inicios un instrumento de propaganda bélica de los países aliados durante la Primera Guerra Mundial. Dirigida a los lectores de España, Portugal y Sudamérica, es una revista profusamente ilustrada dirigida por los servicios de propaganda británica y franceses, destinada a los lectores hispanohablantes. Un instrumento de combate desde y en defensa de la posición aliada.

La revista, inspirada en otros modelos precedentes de prensa ilustrada, incide en la información visual, principalmente fotografías, con el objetivo de llegar a un público masivo.  Aborda diversas facetas de la guerra, entre ellas su impacto social y los avances médicos para la curación de las heridas de guerra y sin embargo es escasa la mención a los estragos que estaba causando entre el ejército el virus desconcertante de  la gripe.

De manera muy escueta se menciona su existencia. En el número conmemorativo publicado en agosto de 1918 en su página 69 nos muestra los desfiles militares de los aliados en París. "La Solidaridad Aliada" desfila por la Avenida del Bosque de Bolonia a la Concordia para celebrar la fiesta nacional de Francia. Tan sólo una pequeña mención del periodista que narra el entusiasmo de la gente que aclama al ejército recuerda "que no podemos menos que pensar que la grippe (o, como hoy se llama, la influenza española) está haciendo muchas víctimas".

A pesar del desastre sanitario que supuso no ha permanecido en la memoria. El enemigo invisible, que se extendió por las trincheras de toda Europa,  fue desapareciendo a medida que se glorificaban a las víctimas que murieron en defensa de la patria y no a manos de un virus desconcertante.

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La solidarité des alliés

La grippe de 1918-1920, en se produisant entre les grandes épidémies du passé et l’horreur de la Grande Guerre, a tardé à être reconnue pour ce qu’elle était, une pandémie mondiale qui a eu pour conséquence un désastre sanitaire et social majeur. C’est précisément le contexte mondial de la guerre qui a facilité sa propagation rapide dans le monde entier, laissant des millions de victimes dans son sillage.

La censure et l’autocensure de la presse dans les pays belligérants expliquent que la grippe n’ait pas fait l’objet d’une grande attention avant l’automne 1918 et qu’elle ait été inexistante dans les médias. Les médecins militaires eux‑mêmes, en première ligne de combat, ne pouvaient négliger les exigences de l’effort de guerre. C’est pourquoi les références à la maladie dans les médias étaient rares et ce, d’autant plus qu’ils constituaient un instrument de plus, et non des moindres, pour remporter la victoire, comme c'est le cas de la revue América-Latina.

La publication América‑Latina a été lancée le 15 février 1915 à Barcelone et a constitué, dès le départ, un instrument de propagande de guerre des pays alliés pendant la Première Guerre mondiale. Destinée aux lecteurs d’Espagne, du Portugal et d’Amérique du Sud, il s’agit d’une revue abondamment illustrée, gérée par les services de propagande britannique et française, destinée aux lecteurs hispanophones. Un instrument de combat de et pour la défense de la position alliée.

Le magazine, inspiré de modèles antérieurs de presse illustrée, se concentre sur l’information visuelle, principalement des photographies, dans le but de toucher un public de masse. Il traite de diverses facettes de la guerre, notamment de son impact social et des progrès de la médecine concernant la guérison des blessures de guerre; pourtant il n’y est guère fait mention des ravages causés au sein de l’armée par ce déroutant virus de la grippe.

Son existence est très brièvement mentionnée. Dans le numéro commémoratif publié en août 1918, la page 69 nous montre les défilés militaires des Alliés à Paris. « La Solidarité Alliée » défile le long de l’avenue du bois de Boulogne jusqu'à la Concorde pour célébrer la fête nationale française.

Une simple mention du journaliste relatant l’enthousiasme des gens qui acclament l’armée nous rappelle « que nous ne pouvons nous empêcher de penser que la grippe (ou, comme on l’appelle aujourd’hui, l'influenza espagnole)  est en train de faire de nombreuses victimes ».

Malgré le désastre sanitaire qu’elle a provoqué, elle n’est pas restée dans les mémoires. L’ennemi invisible qui s’est répandu dans les tranchées de toute l’Europe s’est estompé tandis que l’on glorifiait les victimes mortes pour défendre la patrie et non celles d’un virus déconcertant.

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América-Latina]]> América-Latina, Londres - París, 1915-1918
Notice du catalogue
Copie numérique
https://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.5/es/]]>
1918-08]]> Zaragoza García, Inmaculada]]> Santiago Tescari, Carmen (traduction)]]> Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid]]> Especial Web Gripe Española (1918-1920). Hemeroteca Municipal de Madrid.

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Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018, Madrid, Ayuntamiento de Madrid, Dirección General de Bibliotecas Archivos y Museos, 2018, 367 p., 142 p. : il.]]> Propaganda de guerra para el Nuevo Mundo. El caso de la revista "América-Latina" (1915-1918) , in Historia y comunicación social, 2013, vol. 18, pp. 63-74.]]> espagnol]]> "La solidaridad de los aliados", América-Latina, Londres, agosto 1918 (n° aniversario), port. y p. 69.]]> Royaume-Uni]]> France]]> XXe s.]]>
Eucalmentol]]> La pandemia gripal que sufrió la población mundial entre 1918 y 1919 supuso un desastre sanitario y social. La enfermedad desconcertó a la comunidad científica y médica, cuando se pensaba que la revolución de Louis Pasteur había resuelto problemas sanitarios de epidemias pasadas. La desorientación de los médicos proporcionó la búsqueda de remedios farmacéuticos para combatir la enfermedad y calmar sus síntomas.

A medida que aumentaba las noticias sobre la “enfermedad de moda” en los diarios españoles en la primavera de 1918 y se hiciera fija en sus páginas la sección que a diario informaba de la situación sanitaria y sus terribles consecuencias, comenzaron a proliferar también anuncios publicitarios para refrenarla.  

Los laboratorios comenzaron a elaborar productos, para sacar a la población del escenario de desolación, prometiendo medidas preventivas y alivio ante los síntomas, generando confianza a través de las campañas publicitarias. Las páginas de los periódicos y revistas fueron el medio de comunicación de mayor alcance para ello.

La publicidad populariza la marca y legitima el producto a través del laboratorio que lo respalda. El caso del anuncio de Eucalmentol inserto en las páginas del diario La Vanguardia (Barcelona), en los inicios de la segunda ola de la pandemia, es un ejemplo de publicidad directa y clara, donde no cabe la duda ni la interpretación.

El anuncio de la medicación destaca por su tamaño respecto a los demás insertos en la misma página, ocupando una cuarta parte de la plana del diario. Con letra a gran tamaño, mayúsculas y negrita subrayan los dos conceptos importantes a retener, el nombre de la marca comercial, EUCALMENTOL, frente al enemigo a combatir:  GRIPPE. De manera clara y contundente, el mensaje se estructura en: tratamiento y curación de la enfermedad y además características del producto, respaldo médico farmacéutico y comercialización.

Su fórmula vegetal, en contraposición a productos químicos, previene y cura. Su acción directa sobre las vías respiratorias, vía principal de entrada de los contagios, evita dolencias estomacales, es decir efectos secundarios. La distribución en farmacias céntricas de Barcelona garantiza además su solvencia y justifica posiblemente su precio elevado, 1 peseta (el jornal medio de un obrero en España oscila, en estas fechas, entre 4 y 6 pesetas). Un remedio al alcance de la burguesía barcelonesa, que constituye el grueso de los lectores y suscriptores del diario catalán.

La prensa además de informar sobre la enfermedad comienza a pautar soluciones farmacéuticas y su comercialización, activando el interés público por los efectos físicos de la epidemia que la población sufre en privado.

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Eucalmentol

La pandémie grippale qui a frappé la population mondiale entre 1918 et 1920 a été une catastrophe sanitaire et sociale. La maladie a déconcerté la communauté scientifique et médicale, à une époque où l'on pensait que la révolution de Louis Pasteur avait résolu les problèmes sanitaires des épidémies passées. La désorientation des médecins a entraîné la recherche de remèdes pharmaceutiques pour combattre la maladie et ses symptômes.

Au fur et à mesure que les nouvelles sur la « maladie à la mode » se multipliaient dans les journaux espagnols au printemps 1918 et que la rubrique quotidienne consacrée à la situation sanitaire et à ses terribles conséquences devenait régulière dans leurs pages, des annonces publicitaires visant à l'enrayer ont aussi commencé à proliférer.

Les laboratoires se sont mis à développer des produits pour tirer la population du marasme, en promettant des mesures préventives et le soulagement des symptômes, en suscitant la confiance grâce à des campagnes publicitaires. Les pages des journaux et des revues ont constitué les moyens de communication les plus puissants à cette fin.

La publicité popularise la marque et légitime le produit par le biais du laboratoire qui le soutient. Le cas de l’annonce de Eucalmentol, insérée dans les pages du journal La Vanguardia (Barcelone), au début de la deuxième vague de la pandémie, est un exemple de publicité directe et claire, qui ne prête à aucun doute ni à interprétation.

La publicité pour ce médicament se distingue de toutes celles insérées sur la même page car elle occupe un quart de page. Gros caractères, majuscules et gras soulignent les deux concepts importants à retenir, à savoir le nom de la marque commerciale, EUCALMENTOL, face à l’ennemi à combattre :  GRIPPE. Clair et percutant, le message est ainsi structuré : traitement de la maladie et guérison ainsi que caractéristiques du produit, soutien médical pharmaceutique et commercialisation.

Sa formule à base de plantes, par opposition aux produits chimiques, prévient et soigne. Son action directe sur les voies respiratoires, principale voie d'entrée des infections, évite les troubles gastriques, c'est-à-dire les effets secondaires. Sa distribution dans les pharmacies du centre de Barcelone garantit également sa solvabilité et justifie peut-être son prix élevé de 1 peseta (le salaire moyen d'un travailleur en Espagne oscille, à cette époque, entre 4 et 6 pesetas). Un remède à la portée de la bourgeoisie barcelonaise, qui constitue le gros des lecteurs et des abonnés du quotidien catalan.

Outre les reportages sur la maladie, la presse commence à parler des solutions pharmaceutiques et de leur commercialisation, suscitant ainsi l’intérêt du public pour les événements physiques dont souffre la population en privé.

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Notice du catalogue

La Vanguardia. Hemeroteca digital]]>
1918-10-15]]> Zaragoza García, Inmaculada]]> Santiago Tescari, Carmen (traduction)]]> La Vanguardia (Hemeroteca)

Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid]]>
Especial Web Gripe Española (1918-1920). Hemeroteca Municipal de Madrid.

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Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018, Madrid : Ayuntamiento de Madrid, Dirección General de Bibliotecas Archivos y Museos, 2018, 367 p., 142 p. : il.]]> espagnol]]> La Vanguardia: diario político de avisos y noticias, Barcelona, 15 octubre 1918, p. 22.

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Espagne]]> XXe s.]]> La Vanguardia]]>
A medida que avanza el siglo XX la publicidad se convierte en uno de los principales medios de financiación de la prensa, siendo en las revistas con información gráfica donde los anuncios adquieren un importante protagonismo llegando, en muchas ocasiones, a tener autonomía propia al ocupar páginas enteras. Las empresas anunciadas crecieron gracias a esta publicidad insertada cuyos mensajes iconográficos y verbales fueron adaptados a los lectores de la publicación.

El semanario gráfico Don Quijote, publicado en México entre 1919 y 1922, estuvo promovido por la colonia española en México y estuvo dirigido por el periodista y escritor español Atanasio Melantuche Lacoma.

La publicidad pandémica alivia y tranquiliza en momentos de desorientación, anuncia la manera de prevenir la enfermedad, pauta fármacos para su curación y encuentra tambien un talismán para ahuyentarla. Este es el caso de la publicidad de Sombreros Tardan inserto en el semanario gráfico mexicano Don Quijote a página completa. Un recurso de márquetin utilizado por la empresa Tardan, instalada desde hace más de un siglo en el centro de la ciudad de México, cuando los sombreros eran un complemento inequívoco e imprescindible de elegancia.

Una buena advertencia gráfica necesita transmitir un mensaje claro e impactante visualmente y este anuncio cumple con ello. El alcance del mensaje es completo, una imagen llamativa, la muerte y el caballero elegante, acompañada de un texto con rima pegadiza y amable. La muerte da miedo y se convierte en un revulsivo para combatirla, ofreciendo a continuación la información adecuada para ello, un elegante caballero protegido y cargado con sombreros Tardan. Un dibujo lleno de glamour, encuadrado en la estática Art Nouveau.

Tres recuadros a la derecha y debajo de la imagen, enmarcan el mensaje verbal que inciden sobre la enfermedad y sus peligros : influenza, pelan, asusto, miedo, gripa, para ofrecer a continuación el talismán para ahuyentarla, la marca comercial, cinco veces impresa en el anuncio.

El eslogan publicitario de la marca “De Sonora a Yucatán se usan sombreros Tardan”, que aún continua utilizándose, se le atribuye al escritor e historiador mexicano a Salvador Novo López, quien pudiera ser tambien el autor de la rima que acompaña la imagen. Tanto el lenguaje verbal como la factura iconográfica y decorativa que enmarcan el anuncio le confiere un impactante atractivo.

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Annonce Chapeaux Tardan

Au fil du XXème siècle, la publicité devient l’un des principaux moyens de financement de la presse, et c'est dans les magazines d'information graphique que les annonces acquièrent un rôle important et, en bien des occasions, elles occupent des pages entières et deviennent de la sorte autonomes. Les entreprises mises ainsi en avant ont prospéré grâce à l’insertion de ces publicités dont les messages iconographiques et verbaux étaient adaptés aux lecteurs de la publication.

L'hebdomadaire graphique Don Quijote, publié au Mexique entre 1919 et 1922, a été promu par la colonie espagnole au Mexique et a été dirigé par le journaliste et écrivain espagnol Atanasio Melantuche Lacoma.

La publicité sur la pandémie soulage et rassure dans les moments de désorientation. Elle produit des annonces sur la manière de prévenir la maladie, prescrit des médicaments pour la guérir et trouve également un talisman pour la conjurer. C’est le cas de la publicité pour les Chapeaux Tardan, insérée en pleine page dans l'hebdomadaire graphique mexicain Don Quijote. Une ressource de marketing utilisée par l’entreprise Tardan, établie depuis plus d’un siècle dans le centre de Mexico, à l'époque où les chapeaux étaient un accessoire incontournable et essentiel de l'élégance.

Une bonne publicité doit transmettre un message clair et visuellement percutant, et c’est exactement ce que fait cette annonce. La portée du message est complète, une image saisissante, la mort et le gentleman élégant, accompagnée d’un texte à la rime accrocheuse et sympathique. La mort fait peur et devient un élément stimulant l’envie de la combattre, en offrant alors les bonnes informations pour y parvenir, un élégant gentleman protégé et chargé de chapeaux Tardan. Un dessin empli de glamour, marqué par l’esthétique de l’Art Nouveau.

Trois cadres à droite et en dessous de l'image bordent le message verbal sur la maladie et ses dangers : influenza, mort, frayeur, peur, grippe, suivi du talisman pour la repousser, le nom de la marque, imprimé cinq fois sur la publicité.

Le slogan publicitaire de la marque « De Sonora au Yucatan, on porte des chapeaux Tardan », encore utilisé aujourd'hui, est attribué à l’écrivain et historien mexicain Salvador Novo López, qui pourrait également être l’auteur de la rime qui accompagne l’image. Le langage verbal, tout comme l’iconographie qui décore et encadre l’annonce lui confèrent un puissant attrait.

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Tardan Hermanos]]> Don Quijote: semanario ilustrado, México, D.F., 1919-1922. Hemeroteca Municipal de Madrid.

Notice du catalogue]]>
1920-02-25]]> Zaragoza García, Inmaculada]]> Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid]]> Especial Web Gripe Española (1918-1920). Hemeroteca Municipal de Madrid.

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Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018, Madrid, Ayuntamiento de Madrid, Dirección General de Bibliotecas Archivos y Museos, 2018, 367 p., 142 p. : il.]]> espagnol]]> Don Quijote: semanario ilustrado, México, D.F., 25 febrero 1920, p. [1]

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Mexique]]> XXe s.]]>
La gripe maligna de 1918

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El interés creciente por la información científica relativa a la pandemia gripal que sufrió la población entre 1918 y 1920 aumenta a medida que se extienden los contagios por todo el mundo. Ello favorecerá que la información especializada sobre la enfermedad, dictada por las autoridades médicas y científicas de todo el mundo, aumente su presencia en la prensa de información general y también en la corporativa.

El objetivo prioritario será atender la demanda informativa de la población y favorecer las medidas preventivas contra la enfermedad para disminuir los contagios.

La revista La Información, publicada por el Departamento de Publicaciones de las Cajas de Ahorro de Chile, es una muestra de este creciente interés por el conocimiento y análisis de la enfermedad letal más allá de los círculos científicos. La publicación dedicada a la defensa de  los intereses de las entidades bancarias recoge, en el extenso artículo que publicó en  enero de 1919, en plena tercera ola pandémica, la traducción extractada del artículo publicado anteriormente por el científico francés A.C. Guillaume en  la revista de divulgación científica francesa  La Nature (1873-1969).

Fue traducida al español por el destacado científico chileno Carlos E. Porter, fundador de una de las más prestigiosas científicas del país, Revista Chilena de Historia Natural, considerada una de las más importantes herramientas del conocimiento científico en Chile y también en América.

Los desafíos sociales y sanitarios que planteó la enfermedad no siempre estuvieron a la altura de las necesidades de la primera pandemia global, cuyo alcance fue difícil de estimar en sus inicios por la comunidad científica internacional. Las consideraciones benignas sobre la gripe, mantenidas un siglo atrás por prestigiosos médicos como Broussais, quien consideraba la gripe un invento de ignorantes y de médicos sin clientela, cambiaron drásticamente a medida que aumentó su letalidad.

Aunque el proceso de contagio se conocía y por ello se recomendara siempre, desde ámbitos sanitarios, el aislamiento personal y colectivo, no siempre se llevó a cabo. El temor por parte de las autoridades a la reacción de la población ante la adopción de medidas drásticas, como podrían ser la supresión de actividades culturales colectivas, impidió su puesta en práctica.

Por otra parte, la eficacia de la mascarilla para evitar la propagación de la enfermedad, demostrada en los medios hospitalarios, no se generalizó entre la población. El miedo al ridículo, como se argumenta en este artículo, entre otros motivos, impidió aconsejar a la población su uso.

Esta reacción débil de las autoridades incide en la importancia de los factores sociales y políticos, su peso a la hora de tomar decisiones, mayor en muchos casos que las consideraciones médicas y sanitarias.

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La grippe maligne de 1918

L'intérêt croissant envers l'information scientifique relative à la pandémie de la grippe dont a souffert la population entre 1918 et 1920 augmente au fur et à mesure que les contaminations progressent dans le monde. Cela permettra aux travaux de recherche sur la maladie, émanant des autorités médicales et scientifiques du monde entier, d'accroître leur présence dans la presse généraliste mais également dans les publications spécialisées.

L'objectif prioritaire sera de répondre à la demande d’information de la population et de favoriser les mesures préventives contre la maladie pour diminuer les contaminations.

La revue La Información, publiée par le Département des Publications de Caisses d'Epargne du Chili, atteste de l'intérêt croissant pour la connaissance et l'analyse de la maladie létale au-delà des cercles scientifiques. La publication consacrée à la défense des intérêts bancaires recueille, dans le long article paru en janvier 1919, lors de la troisième vague de la pandémie, la traduction extraite de l'article publié auparavant par le scientifique français A.C. Guillaume dans la revue de vulgarisation scientifique française La Nature (Paris, 1873-1969).

La publication a été traduite en espagnol par l'éminent scientifique chilien Carlos E. Porter, fondateur de l'une des plus prestigieuses revues scientifiques du pays, la Revue Chilienne d'Histoire Naturelle, considérée au Chili mais aussi en Amérique, comme l'un des outils les plus importants de la connaissance scientifique.

Les défis sociaux et sanitaires posés par la maladie n'ont pas toujours été à la hauteur des besoins de la première pandémie globale, dont la portée fut difficile à évaluer initialement pour la communauté scientifique internationale. Les considérations bénignes sur la grippe, maintenues un siècle auparavant par de prestigieux médecins comme Broussais, qui tenait la grippe pour inventée par des ignorants et des médecins sans clientèle, ont radicalement changé à mesure que la létalité augmentait.

Même si le processus de contamination était connu, et que l'on recommandait d'un point de vue sanitaire l'isolement personnel et collectif, ce dernier n'a pas toujours été respecté. La crainte des autorités de la réaction de la population face à l'adoption de mesures drastiques, comme celles de la suppression des activités culturelles collectives, empêcha leur mise en pratique.

En outre, l'efficacité du masque pour éviter la propagation de la maladie, démontrée dans le milieu hospitalier, ne s'est pas généralisée dans la population. La peur du ridicule, comme l'article l'indiquait, entre autres raisons, empêcha de recommander son usage à la population. Cette faible réaction des autorités met en lumière l'importance des facteurs sociaux et politiques et leur poids au moment de prendre des décisions, qui deviennent plus prégnants dans certains cas que les considérations médicales et sanitaires.

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Guillaume (A.C.) Dr]]> Porter, Carlos E. (prof) Traductor]]> La información (Santiago de Chile)]]> Notice du catalogue]]> 1919-01]]> Zaragoza García, Inmaculada]]> Tisserant, Virginie (traduction)]]> Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid.]]> Especial Web Gripe Española (1918-1920)Hemeroteca Municipal de Madrid.]]> Inmaculada Zaragoza García y Jesús A. Martínez Martín (comisariado y coord. editorial),
Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018, Madrid, Ayuntamiento de Madrid, Dirección General de Bibliotecas Archivos y Museos, 2018, 367 p., 142 p. : il.]]>
La Nature, Paris, G. Masson, 1873-1969.]]> Revista Chilena de Historia Natural (1897-   )]]> espagnol]]> "La gripe maligna de 1918. Por el Dr A.C. Guillaume (Traducido de La Nature para la Información por el Prof. Carlos E. Porter)", in La información, Santiago de Chile, Departamento de Publicaciones de las Cajas de Ahorro de Chile, enero 1919, pp. 5-7.

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Chili]]> France]]> XXe s.]]>
En España, ajena al conflicto y a la censura impuesta en los países enfrentados durante la Primera Guerra Mundial, la epidemia gripal que asoló a la población mundial entre 1918 y 1919, fue aireada de manera excepcional y frecuente en la prensa desde sus inicios, en la primavera de 1918.

La enfermedad encontró en los periódicos información, cuando se tenía, y debate, permitiendo a la población tomar conciencia de su existencia y riesgos.

Fueron muchas las voces que, desde las páginas de opinión, hicieron un llamamiento a la reflexión ante las actuaciones dictadas por las autoridades sanitarias para controlar la epidemia. La gripe o la enfermedad española, como la mayoría de los medios extranjeros se obstinaba en seguir calificándola, igualó a pobres y ricos, todas las clases sociales se vieron afectadas, pero no de la misma forma.

Tal y como se expone en el artículo publicado en la primera página del diario El Fígaro el 18 de octubre de 1918, la población más desfavorecida económicamente tuvo menos capacidad de prevenirla, entre otros motivos, por carecer de las condiciones mínimas de higiene en la vivienda.  La limpieza personal se convierte en la principal arma de combate contra la enfermedad desconcertante y los baños públicos un servicio indispensable para la población.

La fumigación y desinfección de espacios públicos en las ciudades, principalmente en Madrid, fueron las medidas más comunes de profilaxis adoptadas por las autoridades municipales, como fue el caso del Ayuntamiento de la capital, siendo alcalde Luis Silvera Casado en plena segunda ola pandémica en otoño de 1918.

La gripe tambien se abre paso en las viñetas, en tono ojoso casi infantil muchas veces y en otros casos macabro, corrosivo y satírico.

La trágica realidad se muestra descarnada en la serie de viñetas que firmadas por Aguirre (Lorenzo Victoriano Aguirre Sánchez) aparecen publicadas en la  primera página en el diario El Fígaro. En la que acompaña este artículo, bajo el título El campanero macabro, se muestra la imagen más trágica de la cruda realidad de la pandemia: la muerte. Bajo el aspecto de un esqueleto con gorra militar, se presenta triunfante y protagonista para tocar la campana a difuntos al son de Gripe…gripe…gripe.

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L'épidémie et la Sœur eau ; Le sonneur de cloches

En Espagne, pays qui n'a pas participé au conflit ni subi la censure imposée aux pays impliqués durant la Première Guerre Mondiale, l'épidémie de grippe qui a ravagé la population mondiale entre 1918 et 1919 a été exceptionnellement et fréquemment exposée dans la presse dès ses débuts, au printemps 1918.

La maladie a trouvé dans les journaux matière à information, quand on en disposait, et à débats, ce qui a permis à la population de prendre conscience de son existence et de ses risques.

De nombreuses voix se sont élevées dans les articles d'opinion pour appeler à la réflexion sur les mesures prises par les autorités sanitaires pour contrôler l’épidémie. La grippe ou la maladie espagnole, comme la plupart des médias étrangers s’obstinaient à la qualifier, a mis les pauvres et les riches sur un pied d’égalité. Toutes les classes sociales ont été touchées, mais pas de la même manière.

Ainsi que l’indique l'article publié à la une du quotidien El Fígaro le 18 octobre 1918, la population économiquement la plus défavorisée était moins à même de s’en prémunir, notamment parce qu’elle manquait des conditions élémentaires d’hygiène au sein même de ses foyers. L’hygiène personnelle devient l’arme principale dans la lutte contre cette maladie déconcertante et les bains publics deviennent un service indispensable pour la population.

La fumigation et la désinfection des espaces publics dans les villes, principalement à Madrid, sont les mesures prophylactiques les plus courantes adoptées par les autorités municipales, comme ce fut le cas du conseil municipal de la capitale, dont Luis Silvera Casado était le maire au plus fort de la deuxième vague de la pandémie à l'automne 1918.

La grippe se fraie également un chemin dans les dessins, souvent au ton naïf presqu’enfantin et, dans d’autres cas, macabre, corrosif et satirique.

La réalité tragique se manifeste de manière brutale dans la série de caricatures signées par Aguirre (Lorenzo Victoriano Aguirre Sánchez) et publiées en première page du quotidien El Fígaro. Celle qui accompagne cet article, sous le titre « El campanero macabro » (Le sonneur de cloches macabre), montre l’image la plus tragique de la réalité crue de la pandémie : la mort. Sous les traits d'un squelette portant une casquette militaire, il apparaît triomphant et jouant les vedettes pour sonner le glas au son de Grippe…grippe… grippe.

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El Fígaro: diario de Madrid

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Aguirre Sánchez, Lorenzo Victoriano]]>
Notice catalogue
Copie numérique
https://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.5/es/]]>
1918-10-18]]> Zaragoza García, Inmaculada]]> Santiago Tescari, Carmen (traduction)]]> Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid.]]> Especial Web Gripe Española (1918-1920). Hemeroteca Municipal de Madrid.]]> Inmaculada Zaragoza García y Jesús A. Martínez Martín (comisariado y coord. editorial),
Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018, Madrid, Ayuntamiento de Madrid, Dirección General de Bibliotecas Archivos y Museos, 2018, 367 p., 142 p. : il.

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espagnol]]>   El Fígaro: diario de Madrid, Madrid, 18 de octubre de 1918 (n°65), p. 5.

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Espagne]]> XXe s.]]>

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La enfermedad de moda

La pandemia gripal denominada en sus inicios por la prensa española, entre otros calificativos, “enfermedad de moda” alcanzó a toda la población, incluidos altos dignatarios. El Rey de España, Alfonso XIII, enfermó en septiembre de 1918, desapareciendo de la escena pública durante todo el mes de octubre, en un momento clave para la firma del armisticio de la Gran Guerra. Conflicto en el que el monarca había desarrollado una importante labor humanitaria y diplomática favorecida por la posición neutral de España en la Primera Guerra Mundial.

Esta acción benefactora llevada a cabo por el monarca español, prácticamente desconocida, fue ejercida a través de la Oficina de la Guerra Europea, dependiente directamente de la Secretaría del Rey. Su trabajo humanitario se centró en la localización de civiles y soldados apresados o desaparecidos en la guerra, poniéndolos en contacto con sus familiares. Tuvo una enorme importancia en Bélgica, Francia y Alemania.

El 30 de septiembre todos los diarios españoles informan escuetamente de la dolencia del Monarca. En cabeceras como El Imparcial, Heraldo de Madrid y ABC, entre otras, la noticia se incluye bajo la sección de Salud pública, convertido en fija en todos los rotativos del país, desde que en la  primavera de 1918 informaran sobre la primera ola gripal que sufrió la población en España.

El Ministro de Estado, Eduardo Dato, es el encargado de transmitir a los inquietos periodistas del "ataque de gripe y la afección de garganta del Monarca". Un día después un parte oficial en La Gaceta de Madrid publica que el Rey padece "fiebre gripal con localización faríngea". Información que sería modificada dos días después, el 4 de noviembre, en el mismo parte oficial, por la presencia de "una erupción de escarlatina generalizada".

La enfermedad de Alfonso XIII se presenta de igual forma, escueta y sucinta, en la prensa internacional, aunque el un tono bastante más distendido. El semanario gráfico francés Excelsior, el 1 de octubre, en su última página, con una carga importante de frivolidad, evitando siempre el alarmismo,  impuesto por la censura, alude a la gripe nacional, por española, que aquejaba al monarca católico.

Silenciada en todo el mundo, la prensa española fue el único medio que habló abiertamente de la pandemia que circulaba por todo el mundo y por ello los periodistas extranjeros la bautizaron injustamente como “española” lo que apoyó la idea del origen español del virus.

Considerado una publicación pionera del fotoperiodismo, el diario parisino de pequeño formato, Excelsior, incorporó en esta misma página una imagen de los protagonistas de una de las noticias de mayor calado internacional de esos días. La firma del armisticio de Salónica, el 29 de septiembre, entre Bulgaria y las potencias aliadas que reguló la desmovilización y el desarme de las fuerzas armadas búlgaras.

Alfonso XIII estuvo “recluido” en San Sebastián, ciudad donde veraneaba cuando le aquejó la enfermedad, durante todo el mes de octubre. Su regreso el 1 de noviembre a Madrid se anunció en toda la prensa nacional. Aún hoy se especula sobre las causas reales de su enfermedad.

Concluida la Guerra, los rotativos españoles se hicieron eco de los agradecimientos públicos de algunos mandatarios europeos al monarca Alfonso XIII. Su importante trabajo humanitario con las víctimas de la guerra fue reconocido, entre otros, por el rey belga y el príncipe heredero de Serbia en La Correspondencia de España(Madrid) el 12 noviembre. En este mismo sentido se pronunció el presidente de la República Francesa en el Diario de la Marina (La Habana) el 14 de noviembre 1918.

La labor de la Oficina de Guerra Europea , apadrinada por el monarca español, fue ampliamente elogiada en la prensa internacional, aunque no encontró el mismo eco en la española.​                                                                                                                 

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La maladie à la mode

La pandémie grippale appelée à ses débuts par la presse espagnole, entre autres qualificatifs, "la maladie à la mode" toucha toute la population, y compris les plus hauts dignitaires. Le Roi d'Espagne, Alphonse XIII, tomba malade en septembre 1918 et disparut de la scène publique durant tout le mois d'octobre, à un moment clé pour la signature de l'armistice de la Grande Guerre. Le monarque avait mené un important travail humanitaire et diplomatique pendant le conflit, du fait de la neutralité de l'Espagne durant la Première Guerre mondiale.
Cette action bienfaitrice du monarque espagnol, pratiquement inconnue, fut réalisée à travers le Bureau de la Guerre Européenne, qui dépendait directement du Secrétariat du Roi. Son travail humanitaire se concentra sur la localisation des civils et des soldats prisonniers ou disparus pendant la guerre, qui furent mis en contact avec leurs familles, ce qui eut une grande répercussion en Belgique, en France et en Allemagne.

Le 30 septembre, tous les journaux espagnols diffusent succinctement l'information sur la convalescence du Monarque. Dans des publications comme par exemple El Imparcial, Heraldo de Madrid et ABC, la nouvelle figure dans la rubrique de Santé Publique, devenue permanente dans tous les périodiques du pays, depuis qu'au printemps 1918, ils avaient diffusé l'information sur la première vague de la grippe dont souffrait la population espagnole.

Le Ministre d'Etat, Eduardo Dato, est chargé de transmettre les informations aux journalistes inquiets de "l'attaque de la grippe et de l'infection à la gorge du Monarque". Le lendemain, un communiqué officiel dans La Gaceta de Madrid fait savoir que le Roi souffre "d'une fièvre grippale avec une localisation pharyngée". L'information sera modifiée deux jours plus tard, le 4 novembre, également par communiqué officiel. Il sera alors question d'"une éruption de scarlatine généralisée".  

La maladie d'Alphonse XIII est présentée de la même manière, dans la presse internationale, concise et succincte, bien que le ton soit assez différent. Le 1er octobre, en dernière page, l'hebdomadaire illustré français Excelsior, avec une charge importante de frivolité évitant toujours une dimension alarmiste imposée par la censure, fait allusion à la grippe nationale, au sens d'espagnole, dont souffrait le monarque catholique.

Invisibilisée partout ailleurs, la presse espagnole a été le seul support médiatique à parler ouvertement de la pandémie qui circulait dans le monde entier et c'est pour cette raison que les journalistes étrangers l'ont baptisée injustement "espagnole" ce qui a accrédité l'idée de l'origine espagnole du virus.
Le quotidien parisien de petit format, Excelsior, considéré comme une publication pionnière du photojournalisme, incorpora dans cette même page un cliché des protagonistes de l'une des nouvelles les plus importantes à l'international de ces derniers jours. La signature de l'armistice de Salonique, le 29 septembre, entre la Bulgarie et les puissances alliées, entraîna la démobilisation et le désarmement des forces armées bulgares.

Alphonse XIII fut "reclus" durant tout le mois d'octobre à Saint-Sébastien, ville où il passait l'été quand il contracta la maladie. Son retour à Madrid le 1er novembre fut annoncé dans toute la presse nationale. Aujourd'hui encore les spéculations sur les causes réelles de sa maladie continuent.

Une fois la guerre terminée, la presse écrite espagnole se fit l'écho des remerciements publics de quelques mandataires européens au monarque Alphonse XIII. Le 12 novembre, son important travail humanitaire envers les victimes de la guerre fut reconnu, entre autres, par le roi belge et le prince héritier de Serbie dans La Correspondance d'Espagne (Madrid). Le président de la République française s'exprima dans le même sens dans le Journal de la Marine (La Havane) le 14 novembre 1918. Le travail du Bureau de la Guerre Européenne, parrainé par le monarque espagnol, fut grandement loué dans la presse internationale, même s'il ne rencontra pas le même écho dans la presse espagnole.

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Excelsior : journal illustré quotidien:informations-littérature-sciences-arts-sports-théatres-élégances]]> Excelsior : journal illustré quotidien:informations-littérature-sciences-arts-sports-théatres-élégances, París, G. Marty, 1910-1940.

Notice du catalogue
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https://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.5/es/]]>
1918-10-01]]> Zaragoza García, Inmaculada]]> Tisserand, Virginie (traduction)]]> Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid
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Especial Web Gripe Española (1918-1920). Hemeroteca Municipal de Madrid.

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Inmaculada Zaragoza García y Jesús A. Martínez Martín (comisariado y coord. editorial), Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018, Madrid, Ayuntamiento de Madrid, Dirección General de Bibliotecas Archivos y Museos, 2018, 367 p., 142 p. : il.

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Diario de la Marina. (Copia digital en: Biblioteca Virtual de Prensa Histórica)]]> La Correspondencia de España. (Copia digital en: Biblioteca Virtual de Prensa Histórica)]]> “Cartas al Rey. La acción humanitaria de Alfonso XIII en la Gran Guerra”, Madrid, Patrimonio Nacional.]]> français]]> Excelsior : journal illustré quotidien: informations-littérature-sciences-arts-sports-théatres-élégances, Paris, 1 octobre 1918, p. 4.
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France]]> XXe s.]]>
Epidemia reinante. Lo que se sabe de la gripe

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La Gran Guerra (1914- 1918) generalizó la censura en los medios de comunicación en los países beligerantes. Por ello,  en sus inicios, la epidemia que mermó a la población mundial entre 1918 y 1920 fue silenciada y censurada en los medios de comunicación de los países enfrentados.

Las primeras noticias que tuvo el mundo de esta enfermedad procedieron de España, país neutral en la contienda y ajeno por tanto a la censura militar impuesta en los países combatientes.

La prensa española aireó de manera excepcional y frecuente la existencia de la desconocida enfermedad. La epidemia fue  bautizada como gripe española, por los medios de comunicación extranjeros, por ser precisamente España el primer país y durante mucho tiempo el único que reconoció su existencia públicamente, siendo la prensa el principal medio de difundir su presencia entre la población.

La enfermedad encontró en los periódicos españoles información y opinión: conocimiento de su curso, valoración de las medidas adoptadas por las autoridades políticas y sanitarias, debate y difusión de los conocimientos científico sobre ella, permitiendo tomar conciencia sobre de su existencia y riesgos.

El Fígaro, diario gráfico madrileño publicado entre 1918 y 1920, el 20 de septiembre de 1918, recogía en exclusiva a página completa, información científica relevante sobre la enfermedad. Un extracto del segundo tomo aún sin publicar del Manual de medicina interna escrito por los más prestigiosos doctores y catedráticos de la Facultad de Medicina de Madrid: Teófilo Hernando y Gregorio Marañón.

El texto, inédito hasta entonces, difunde para el profano los conocimientos esenciales que se tenían sobre la enfermedad de la gripe:  concepto, etiología, epidemiología, contagio, causas predisponentes, curso, profilaxis y tratamiento. El objetivo esencia fue combatir la superstición, la incultura y con ello el miedo y tambien la propagación de la enfermedad.

El Manual de Medicina Interna, publicado en España entre 1915 y 1922 fue redactado por treinta y cinco especialistas procedentes tanto del mundo académico como de la práctica hospitalaria y privada, fue un texto de referencia obligatoria para especialistas durante muchos años en España, cuyos textos vieron por primera vez la luz, en el caso de la gripe, en la prensa. Un diario madrileño de información general fue el responsable de publicarlo en primicia con la sana intención, nunca  mejor dicho, de atajar la epidemia.

Por ello, podría considerarse que la prensa, concretamente la prensa española, se convierte en un arma más y no poco importante para combatir la enfermedad.

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L'épidémie actuelle. Ce que l'on sait de la grippe

La Grande Guerre
(1914-1918) généralisa la censure dans tous les supports de communication des pays belligérants.  C'est pour cette raison que dès le début, l'épidémie qui a réduit la population mondiale entre 1918 et 1920 fut passée sous silence et censurée dans tous les supports de communication des pays engagés dans la guerre.
Les premières nouvelles que le monde eut de cette maladie provinrent d'Espagne, pays neutre dans le conflit et non affecté par la censure militaire imposée dans les pays en guerre.
La presse espagnole a mis à jour de manière remarquable et fréquente l'existence de la maladie inconnue. L'épidémie fut baptisée grippe espagnole par les médias étrangers, parce que ce fut l'Espagne en premier et durant longtemps qui reconnut publiquement son existence et que la presse était le principal moyen pour informer la population de son existence.
Dans les journaux  d'information et d'opinion espagnols, l'on pouvait trouver sur la maladie : la connaissance de son évolution, la valorisation des mesures adoptées par les autorités publiques et sanitaires, des débats et la diffusion des connaissances scientifiques, ce qui a permis de prendre conscience de son existence et de ses risques.

El Fígaro, journal graphique madrilène diffusé entre 1918 et 1920, compilait en exclusivité et en pleine page, le 20 septembre 1918, l'information scientifique pertinente sur la maladie. Un extrait du second tome du Manuel de médecine interne écrit par les plus prestigieux médecins et professeurs de la Faculté de Médecine de Madrid : Teófilo Hernando et Gregorio Marañón.
Le texte, inédit jusque-là diffuse pour les profanes les connaissances essentielles de l'époque sur la grippe : le concept, l'étiologie, l'épidémiologie, la contamination, les facteurs de prédisposition, l'évolution, la prophylaxie et les traitements. L'objectif essentiel était de combattre la superstition, l'inculture et aussi la peur et la propagation de la maladie.

Le Manuel de Médecine Interne, paru en Espagne entre 1915 et 1922, fut rédigé par trente-cinq spécialistes qui venaient autant du monde académique que du milieu hospitalier et privé. Cet ouvrage, dont les travaux sur la grippe furent publiés pour la première fois dans la presse, devint une référence obligatoire pour tous les spécialistes durant de nombreuses années. C'est un journal d'information généraliste espagnol qui publia cette exclusivité avec l'objectif salutaire - on ne saurait mieux dire - d'enrayer l'épidémie.
Pour cette raison, la presse, et plus concrètement la presse espagnole, peut être considérée comme une arme, et pas la moins importante, pour combattre la maladie.

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El Fígaro: diario de Madrid]]>
Notice du catalogue
Copie numérique
https://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.5/es/]]>
1918-09-20]]> Zaragoza García, Inmaculada]]> Tisserant, Virginie (traduction)]]> Image fournie par la Hemeroteca municipal de Madrid]]> Especial Web Gripe Española (1918-1920), Hemeroteca Municipal de Madrid.]]> Inmaculada Zaragoza García y Jesús A. Martínez Martín (comisariado y coord. editorial),
Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018, Madrid, Ayuntamiento de Madrid, Dirección General de Bibliotecas Archivos y Museos, 2018, 367 p., 142 p. : il.

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espagnol]]> El Fígaro: diario de Madrid, 20 de septiembre de 1918 (n° 37), p. 15.]]> Espagne]]> XXe s.]]>
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En primer término de su portada, el diario gráfico Excelsior de 26 de febrero de 1919 muestra tres imágenes amables de viandantes en las calles de Londres con mascarillas. Aunque reservado su uso principalmente al personal sanitario, las mascarillas se incorporan al atuendo de moda para prevenir contagios del “misterioso microbio” en los paseos de los mejores barrios londinenses.

Las imágenes que cubren la portada en su totalidad son las protagonistas indiscutibles de la información. Acompañadas de un breve texto explicativo al pie, las fotografías de portada nos muestran además otras imágenes de actualidad de mayor calado político y bélico: los disturbios en Berlín previos a la República de Weimar, la reparación de un puente destruido y la posición de un destacamento alemán.

Considerado una publicación pionera del fotoperiodismo, el diario parisino Excelsior, priorizó la información gráfica por lo que se le considera, en este sentido, iniciador del periodismo moderno. Valiéndose de un nutrido número de fotógrafos cubrió la información de actualidad, entre la que destaca la información publicada durante la Gran Guerra a la que dedicó números especiales. La colección conservada en la Hemeroteca Municipal de Madrid abarca de 1914 -1919.]]>
Traduction

Pour prévenir les contaminations de la grippe, le port du masque par la population, dont l'usage était très inégal, fut principalement recommandé par les médecins américains. En Espagne, cette recommandation sanitaire eut peu d'écho et lors de la réalisation de ce travail nous n’en avons trouvé aucune trace documentaire en tant qu’usage de prophylaxie collective. Au premier plan de la une, le journal graphique Excelsior du 26 fevrier 1919 montre trois joyeuses images de piétons dans les rues de Londres portant le masque. Son usage, bien que principalement réservé au personnel sanitaire, devient à la mode pour prévenir la contamination du "mystérieux microbe" lors des promenades dans les meilleurs quartiers londoniens.

Les images qui recouvrent la première page dans sa totalité sont les protagonistes indiscutables de l'information. Accompagnées d'un texte explicatif court en-dessous, les photographies à la une nous montrent, en plus d'autres images d'actualité d’une importance capitale sur le plan de la politique et de la guerre : les troubles à Berlin qui précèdent la République de Weimar, la réparation d'un pont détruit et la position d'un détachement militaire allemand.

Considérée comme une publication pionnière du photoreportage, le journal parisien Excelsior priorisa l'information illustrée, et c'est pour cette raison qu'il est considéré comme précurseur du journalisme moderne. Pour couvrir l’actualité, dont celle de la Grande Guerre à laquelle il consacra de nombreuses éditions spéciales, il s'appuyait sur un nombre considérable de photographes. La collection conservée à l'Hémérothèque Municipale de Madrid couvre les années 1914 à 1919.

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Excelsior: journal illustré quotidien: informations-littérature-sciences-arts-sports-théâtres-élégances, Paris, G. Marty

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Notice du catalogue
Copie numérique
https://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.5/es/]]>
1919-02-26]]> Zaragoza García, Inmaculada]]> Tisserand, Virginie (traduction)]]> Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid.]]> Especial Web Gripe Española (1918-1920). Hemeroteca Municipal de Madrid]]> De la conquista de Granada al Hyperloop: la formación de una colección excepcional de noticias... (1916-1940), in I. Zaragoza García y J. A. Martínez Martín (comisariado y coord. editorial),

Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018, Madrid, Ayuntamiento de Madrid, Dirección General de Bibliotecas Archivos y Museos, 2018, pp. 29-69.

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Séminaire Presse, Image et Histoire, Maison Méditerranéenne des Science de l'Homme, Aix-Marseille Université, CNRS, TELEMMe, Aix-en-Provence, 12 février 2018.]]> français]]> Excelsior: journal illustré quotidien: informations-littérature-sciences-arts-sports-théatres-élégances, Paris, 26 février 1919 (n° 3021), p. 1.
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France]]> Royaume-Uni]]> XXe s.]]> ]]>
Boletín Oficial del Ayuntamiento]]>
Un mes después, aun dando por hecho que estaba “restablecida por completo la normalidad sanitaria en esta capital”, el Ayuntamiento de Madrid, aunque sin reconocer abiertamente la existencia de crisis sanitaria, dispuso medidas de obligado cumplimiento a los vecinos y autoridades y servicios sanitarios municipales que detallan en el Bando publicado en Boletín Oficial del Ayuntamiento el 24 de junio de 1918.

El Ayuntamiento que tiene las competencias de salubridad, higiene y en parte la sanidad de la ciudad, tomó medidas para atajar y prevenir contagios. El Bando incluye prohibiciones precisas para garantizar la calidad de los alimentos, evitar su fraude y contaminación. Así mismo hace obligatorio, a personas y responsables de negocios, extremar las medidas de higiene en casas, tiendas, locales y servicios públicos (barberías, peluquerías, coches de servicio público y tranvías), entre otras. Además reforzó los servicios de limpieza municipales y la asistencia médica primaria a través de las Casas de Socorro repartidas por toda la ciudad.

El cumplimiento de dichas medidas por parte de la población e incluso por la propia administración será objeto de críticas e insistentes recomendaciones en la prensa durante el periodo que duró la epidemia.]]>
Arrêté de la municipalité de Madrid, recueillant les dispositions sanitaires à observer rigoureusement dans la capitale, publié dans le Boletín Oficial del Ayuntamiento

L'explosion de l’infection grippale à Madrid, coïncidant avec la célébration des fêtes locales au cours de la seconde moitié du mois de mai 1918, marque officiellement le début de la pandémie en Espagne.

Un mois plus tard, bien qu'elle tienne pour acquis que « la normalité sanitaire a été complètement rétablie dans la capitale », la mairie de Madrid, sans toutefois reconnaître ouvertement l'existence d'une crise sanitaire, ordonne des mesures obligatoires pour les habitants, les autorités et les services sanitaires municipaux, qui sont publiées dans l’ « Avis à la population » paru dans le Bulletin officiel de la mairie le 24 juin 1918.

Le conseil municipal, qui a compétence en matière de salubrité, d'hygiène et, en partie, pour ce qui concerne les services de santé de la ville, a pris des mesures pour lutter et prévenir la contagion. L’  « Avis à la population » comprend des interdictions précises afin de garantir la qualité des aliments, d'éviter la fraude et la contamination. Il rend également obligatoire, pour les personnes et les responsables de commerces, la prise de mesures d'hygiène extrêmes dans les logements, les magasins, les locaux et les services publics (barbiers, coiffeurs, voitures de transport public et tramways), entre autres. Sont également renforcés les services de nettoyage municipaux et l'assistance médicale élémentaire via des centres d'urgence répartis dans la ville.

Le respect de ces mesures par la population et par l'administration elle-même a fait l'objet de critiques et de recommandations insistantes dans la presse pendant la période de l'épidémie.

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Silvela Casado, Luis (alcalde de Madrid)]]> Boletín del Ayuntamiento de Madrid, Madrid, Ayuntamiento, 1869-

Notice du catalogue
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https://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.5/es/]]>
1918-06-24]]> Zaragoza García, Inmaculada]]> Santiago Tescari, Carmen (traduction)]]> Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid]]> Especial Web Gripe Española (1918-1920). Hemeroteca Municipal de Madrid

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, in Inmaculada Zaragoza García y Jesús A. Martínez Martín (comisariado y coord. editorial), Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018, Madrid, Ayuntamiento de Madrid, Dirección General de Bibliotecas Archivos y Museos, 2018, pp. 29-69.]]> Séminaire Presse, Image et Histoire, Maison Méditerranéenne des Science de l'Homme, Aix-Marseille Université, CNRS, TELEMMe, Aix-en-Provence, 12 février 2018.]]> Madrid 1910-1935: una ciudad en transformación: fragmentos visuales, secuencias y contrastes  , Madrid, Ayuntamiento, 2015.]]> La prensa madrileña a través de los siglos (apuntes para su historia desde el año 1661 al de 1925), Madrid, Ayuntamiento, 1933.]]> Relación de las publicaciones periódicas que se reciben en la Hemeroteca Municipal de Madrid, Madrid, Artes Gráficas Municipales, 1933.]]> espagnol]]> Silvela y Casado, Luis, « Alcaldía Presidencia / Bando », Boletín del Ayuntamiento de Madrid, Madrid, Ayuntamiento, 24 de junio de 1918 (n° 1121), p. 775.]]> Espagne]]> XXe s.]]>

El farmacéutico Cesar Chicote (1861-1950) fue su director entre 1898 y 1932. Durante el tiempo que permaneció en el cargo se ocupó de diversos temas relacionados con la sanidad y la higiene de la capital, desde la calidad del agua hasta la higiene de los transportes o la lucha contra las enfermedades transmisibles.

Entusiasta urbanista, intervino en la planificación de los nuevos barrios madrileños y sus viviendas. Sus publicaciones son numerosas y todas ellas relacionadas con la higiene y la alimentación: "La desinfección pública", "Alimentos y bebidas. Investigaciones y falsificaciones", "La lucha contra la viruela", "El progreso sanitario de Madrid", entre otras.

Desde el inicio de la epidemia de gripe en la capital, el Laboratorio Municipal se centró en la elaboración de una vacuna contra las complicaciones de la enfermedad cuyo uso se generalizó a partir de octubre de 1918, aun reconociendo que no daba respuesta a la totalidad del problema.

La prensa ayudó a transmitir entre la población la importancia de esta vacuna y su principal defensor recurrió a ella para dar ejemplo. En la fotografía de Julio Duque, publicada el 5 de noviembre de 1918 en el diario ABC, en el flamante Laboratorio Municipal su responsable Cesar Chicote, posa acompañado de un grupo de uniformados trabajadores enguantados en el momento de su vacunación.]]>
Le docteur Chicote se vaccine contre les complications pulmonaires de la grippe, avec le sérum préparé par le Laboratoire Municipal de Madrid

La mairie de Madrid avait plusieurs obligations en matière sanitaire et d'hygiène qui furent assumées en grande partie par le Laboratoire d'hygiène Municipal, considéré à l'époque comme l'un des meilleurs laboratoires du monde, à qui l'on a délégué la lutte et la prévention des maladie infectieuses et la préparation des vaccins et des sérums pour les campagnes de vaccination gratuites de la population de la ville de Madrid.

Le pharmacien César Chicote (1861-1950) en a été le directeur de 1898 à 1932. Tant qu’il fut en poste, il s'occupa de différents thèmes en lien avec la santé et l'hygiène de la capitale, depuis la qualité de l'eau jusqu'à l'hygiène des transports ou la lutte contre les maladies transmissibles.

Enthousiasmé par l'urbanisme, il intervint dans la planification des nouveaux quartiers madrilènes et de ses logements. Ses publications sont nombreuses et toutes sont en lien avec l'hygiène et l'alimentation parmi lesquelles l'on trouve : "La désinfection publique", "Aliments et boissons. Recherches et falsifications", "La lutte contre la variole", "Le progrès sanitaire de Madrid". Depuis le début de l'épidémie de la grippe dans la capitale, le Laboratoire Municipal se concentra sur la conception d'un vaccin contre les complications de la maladie dont l'usage se généralisa à partir d'octobre 1918, tout en reconnaissant qu'il ne donnait pas une entière satisfaction.

La presse aida à convaincre la population de l'importance de ce vaccin et son principal défenseur se fit vacciner pour donner l'exemple. Sur la photographie de Julio Duque, publiée le 5 novembre 1918 dans le journal ABC, au sein du flamboyant Laboratoire Municipal, son responsable César Chicote pose accompagné par un groupe de travailleurs en uniforme et portant des gants au moment de leur vaccination.

 

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Duque, Julio (ca. 1870-1936)]]>

Notice du catalogue

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1918-11-05]]> Zaragoza García, Inmaculada]]> Tisserand, Virginie (traduction)]]>
Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid]]>
Licencia de uso (ABC)]]> Especial Web Gripe Española (1918-1920). Hemeroteca Municipal de Madrid

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Zaragoza García, Inmaculada, "De la conquista de Granada al Hyperloop: la formación de una colección excepcional de noticias... (1916-1940)", in Inmaculada Zaragoza García y Jesús A. Martínez Martín (comisariado y coord. editorial), Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018, Madrid, Ayuntamiento de Madrid, Dirección General de Bibliotecas Archivos y Museos, 2018, pp. 29-69.

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Séminaire Presse, Image et Histoire, Maison Méditerranéenne des Science de l'Homme, Aix-Marseille Université, CNRS, TELEMMe, Aix-en-Provence, 12 février 2018.]]> Madrid 1910-1935: una ciudad en transformación: fragmentos visuales, secuencias y contrastes ,Madrid, Ayuntamiento, 2015.]]> Anales del Instituto de Estudios Madrileños, 1997 (n. 37), pp. 585-591.]]> Real Academia Nacional de Medicina de España
y de la Real Academia de la Historia

Más información sobre publicaciones de César Chicote en: Biblioteca Histórica Municipal]]>
Fondos fotográficos del diario ABC. Análisis documental, gestión y aplicaciones (tesis doctoral), Universidad Complutense de Madrid, Facultad de Ciencias de la Documentación, 2013 (e-prints: https://eprints.ucm.es/23904/1/T35001.pdf)]]> ABC. Hemeroteca digital]]> espagnol]]> “En el Laboratorio Municipal, en Madrid / El doctor Chicote (X) vacunándose con el suero contra las complicaciones pulmonares de la gripe preparado por el laboratorio (Foto Duque)”, ABC, Madrid, 5 de noviembre de 1918 (n. 4881).

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Espagne]]> XXe s.]]>

Este desconocimiento propició distintas denominaciones en los periódicos que acudieron a dar información a la población sobre la misma. Referida en un principio bajo el término italiano influenza, la denominada también epidemia del día pasó de un discreto segundo plano a ocupar las primeras páginas de los diarios a medida que aumentaron y se extendieron los síntomas por todo el país. Además de los datos referidos a Madrid también se mencionan en este artículo los contagios en Barcelona, Burgos, La Coruña, Ferrol, Palencia y Valencia. La propia redacción de El Liberal se vio seriamente afectada por la enfermedad a consecuencia de la cual sufrieron baja temporal 22 trabajadores.

Su portada de 27 de mayo dedica un extenso artículo, a dos columnas, donde se abre paso la naturaleza gripal de la enfermedad. Haciendo mención a la epidemia de gripe del invierno de 1889-1890, las autoridades sanitarias acudieron a calmar a la población cada vez más asustada, descartando teorías alarmistas, como la contaminación de aguas y removido de tierras con motivo de la construcción del metro de Madrid.

El desconocimiento de medicamentos para atajarla y de vacunas para su prevención hicieron de las recomendaciones saludables: régimen alimenticio sano, aire libre, aireación extrema de locales y viviendas, aislamiento de enfermos y limpieza extrema, entre otros, las principales armas para combatirla. Del mismo modo se recomendó evitar reuniones grupales en sitios cerrados: cafés, tabernas, casinos y espectáculos públicos, que se vieron obligados a suspender funciones. La desinfección de lugares de reuniones, como los salones del Congreso y Senado, marcó la pauta de actuación en este sentido en lugares públicos.

La epidemia de moda tambien se abrió paso en los artículos de opinión. Es el caso del firmado en la primera página por Manuel Machado en la sección semanal, “Día por Día. De mi calendario”. En ella el escritor expresa la escasa seriedad con la que se había tomado la enfermedad hasta ese momento y la necesidad de tomar medidas más contundentes para atajarla.]]>
L'Epidémie du jour

La brusque apparition à Madrid de nombreux cas d'une maladie inconnue, pendant la deuxième semaine de mai 1918, effraya la population qui ne sut pas faire face à l'augmentation des contaminations et des infections.

Cette méconnaissance donna lieu à de nombreuses appellations dans les journaux qui informaient la population sur la maladie. Initialement nommée influenza (terme italien), celle que l’on appela également l’épidémie du jour, passa d'un discret second plan dans les journaux aux premières pages au fur et à mesure qu'augmentaient et s'étendaient les symptômes dans tout le pays. En plus des données dont l'on disposait sur la population à Madrid, cet article mentionne les contaminations à Barcelone, Burgos, La Corogne, Ferrol, Palencia et Valence. La rédaction du journal El Liberal elle-même fut sévèrement touchée par la maladie qui provoqua l'arrêt de travail de 22 collaborateurs.

Dans sa une du 27 mai, le journal lui consacre un long article sur deux colonnes et parle pour la première fois du caractère grippal de la maladie. En mentionnant l'épidémie de la grippe hivernale de 1889-1890, les autorités sanitaires réussirent à calmer la population toujours plus apeurée en écartant les théories alarmistes comme la contamination de l'eau et les transports de terre dus à la construction du métro de Madrid.

La méconnaissance des médicaments pour enrayer la maladie et des vaccins pour sa prévention firent des recommandations sanitaires, comme un régime alimentaire sain, l'air libre, l'aération renforcée des locaux et des demeures, l'isolement des malades et une extrême propreté, les principales armes pour combattre la maladie. De la même façon l'on recommandait d'éviter les réunions en groupe dans les lieux fermés : les cafés, les tavernes, les casinos et les espaces publics qui se virent dans l’obligation de fermer. La désinfection des lieux de réunion, comme les salons du Congrès et du Sénat, marqua la façon d’agir dans les lieux publics.

Les articles d'opinion ouvrirent également leurs colonnes à l'épidémie à la mode. C'est le cas de l'article signé en première page par Manuel Machado dans la rubrique hebdomadaire "Mon agenda au jour le jour". L'auteur y dépeint le peu de sérieux avec lequel avait été envisagée la maladie jusqu'au moment où il s'était avéré nécessaire de prendre des mesures drastiques pour lutter contre elle.

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El Liberal (Madrid)]]> El Liberal, Madrid, 1879-1939
Notice du catalogue]]>
1918-05-27]]> Zaragoza García, Inmaculada]]> Tisserand, Virginie (traduction)]]> Image fournie par la Hemeroteca Municipal de Madrid]]> Especial Web Gripe Española (1918-1920). Hemeroteca Municipal de Madrid

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Séminaire Presse, Image et Histoire, Maison Méditerranéenne des Science de l'Homme, Aix-Marseille Université, CNRS, TELEMMe, Aix-en-Provence, 12 février 2018.]]> "De la conquista de Granada al Hyperloop: la formación de una colección excepcional de noticias... (1916-1940)", in Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018 Madrid, Ayuntamiento de Madrid, Dirección General de Bibliotecas Archivos y Museos, imp. 2018, pp. 29-69.]]> La prensa madrileña a través de los siglos (apuntes para su historia desde el año 1661 al de 1925), Madrid, Ayuntamiento, 1933.]]> Relación de las publicaciones periódicas que se reciben en la Hemeroteca Municipal de Madrid, Madrid, Artes Gráficas Municipales, 1933.]]> espagnol]]> El Liberal, Madrid, 27 de mayo de 1918 (n° 14 040), p. 1.]]> Espagne]]> XXe s.]]>
Méditerranée de Fernand Braudel]]> Braudel, Fernand
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Vallet, Georges]]> https://www.ina.fr/emissions/mediterranee/]]> 1976-09-24]]> Crivello, Maryline]]> Comprendre la Méditerranée par les médias. Quarante ans de perception de la Méditerranée par la télévision française (1958-1998)
Maryline Crivello, Professeur des universités, AMU, UMR TELEMME, MMSH
http://www.medmem.eu/fr/folder/25/comprendre-maditerranae-par-les-madias
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français]]> Algérie]]> Espagne]]> France]]> Grèce]]> Italie]]> Albanie]]> XXe s.]]>
Martine Chalvet, maître de conférences en histoire contemporaine (AMU/TELEMMe), spécialiste d’histoire de l’environnement, et plus précisément de l’histoire des forêts travaille sur la protection des espaces forestiers, l’expertise dans le domaine de l’environnement, les perceptions de « la » forêt par les sociétés, les usages sociaux de « la » nature, les risques, notamment les incendies, l’évolution des paysages et les interactions homme/forêt dans l’évolution des écosystèmes, notamment sur les forêts méditerranéennes (Provence Algérie). Elle a notamment publié en 2011, aux Éditions du Seuil, Une histoire de la forêt. La liste de ses publications pourra être consultée à l’adresse suivante : http://telemme.mmsh.univ-aix.fr/membres/Martine_Chalvet

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Chalvet, Martine]]> Les contributions de Martine Chalvet à 80 documents à la Une]]> France]]> Algérie]]> XIXe s.]]> XXe s.]]>
Cosmópolis: revista mensual ilustrada. Madrid, noviembre 1928]]> Cosmópolis  donne à voir le mode de vie moderne des couches sociales les plus aisées pendant les folles années 20 et le luxe des nouvelles pratiques sociales .]]> Meneses Puertas , Enrique (director)]]> Hemeroteca Municipal de Madrid]]> Noviembre 1928]]> Zaragoza García, Inmaculada]]> ]]> https://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.5/es/]]> Séminaire Presse, Image et Histoire, Maison Méditerranéenne des Science de l'Homme, Aix-Marseille Université, CNRS, TELEMMe, Aix-en-Provence, 12 février 2018.]]> Cuatro siglos de noticias en cien años : Hemeroteca Municipal, 1918-2018 / comisariado, coordinación de la exposición y coordinación editorial, Inmaculada Zaragoza García y Jesús A. Martínez Martín.
Exposición conmemorativa del Centenario de la Hemeroteca Municipal de Madrid, del 18 de diciembre de 2018 a 7 de abril de 2019. Centro Cultural Conde Duque.
Especial Centenario Hemeroteca Municipal de Madrid

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Zaragoza García, Inmaculada. De la conquista de Granada al Hyperloop: la formación de una colección excepcional de noticias... (1916-1940), p. 29-69
In: Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018  

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Una nueva vía para una nueva vida. La Gran Vía en las revistas y las revistas en la Gran Vía (1910-1939). En : Anales del Instituto de Estudios Madrileños. Madrid: Consejo Superior de Investigaciones Científicas, 2010. Tomo L, pag. 407-441]]> espagnol]]> Cosmópolis: revista mensual ilustrada. Madrid, 1927-1931

 Registro bibliográfico

Copie numérique]]>
Espagne]]> XXe s.]]>
El Liberal. Madrid, 24 enero 1934)]]> El Liberal. Madrid, 1879-1939]]> Hemeroteca Municipal de Madrid]]> 1934-01-24]]> Zaragoza García, Inmaculada ]]> Utilisation des reproductions. Hemeroteca Municipal de Madrid
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Séminaire Presse, Image et Histoire, Maison Méditerranéenne des Science de l'Homme, Aix-Marseille Université, CNRS, TELEMMe, Aix-en-Provence, 12 février 2018.]]> Cuatro siglos de noticias en cien años : Hemeroteca Municipal, 1918-2018 / comisariado, coordinación de la exposición y coordinación editorial, Inmaculada Zaragoza García y Jesús A. Martínez Martín.
Exposición conmemorativa del Centenario de la Hemeroteca Municipal de Madrid, del 18 de diciembre de 2018 a 7 de abril de 2019. Centro Cultural Conde Duque.
Especial Centenario Hemeroteca Municipal de Madrid

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Zaragoza García, Inmaculada. De la conquista de Granada al Hyperloop: la formación de una colección excepcional de noticias... (1916-1940), p. 29-69
In: Cuatro siglos de noticias en cien años: Hemeroteca Municipal de Madrid, 1918-2018  

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espagnol]]> Registro bibliográfico]]> Espagne]]> XXe s.]]>
Valle de los Caídos et de la basilique qui abrite la tombe de Francisco Franco a été prise le 10 juin 2019 par François Marcelly-Fernandez. L’exhumation des restes mortels de Franco avait été prévue à cette date par le gouvernement socialiste alors en exercice. L’exhumation n’a pas eu lieu du fait de la décision prise par le Tribunal Suprême le 4 juin 2019. Dans le cadre d’une réflexion sur la fabrique de l’événement, l’auteur a voulu inscrire ce photogramme dans le projet de faire « une surimpression » : à l’exhumation qui n’a pas eu lieu, au non-événement qui est ici saisi répondra la cérémonie de l’exhumation dont la date reste à fixer mais dont le principe a été acté par une nouvelle décision du Tribunal Suprême en date du 24 septembre 2019. En lien avec une actualité brûlante qui témoigne de la guerre des mémoires qui se livre en Espagne autour de la dépouille du dictateur, le photogramme témoigne d’un des jalons de cette histoire en interrogeant à travers ce qui n’est pas advenu, le rapport de nos sociétés et des médias à l’événement. En quoi l’absence d’événement participe-t-elle à sa fabrique ?]]> Marcelly-Fernandez, François]]> 2019-06-10]]> Renaudet, Isabelle ]]> Le Monde, 3 octobre 2019, P. 33. : https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/10/02/a-la-lumiere-du-sort-reserve-au-corps-de-franco-quarante-quatre-annees-d-histoire-de-l-espagne-se-donnent-a-lire_6013852_3232.html]]> Isabelle Renaudet, « Trente-neuf ans, un mois et vingt jours ou la mort de Francisco Franco », in Jérémie Foa, Elisabeth Malamut, Charles Zaremba (dir.), La mort du prince de l'Antiquité à nos jours, 2018, Presses Universitaires de Provence, pp. 331-342

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Espagne]]> XXe s.]]> XXIe s.]]>
Asociación de Cabezas de Familia de la Malvarrosa]]> 1970-09-29]]> Beugnot, Céline]]> Communication présentée lors de la Journée d'Etudes Penser les environnements en sciences humaines et sociales organisée par les Jeunes Chercheurs du laboratoire TELEMMe, Maison Méditerranéenne des sciences de l'homme, Aix-en-Provence, TELEMMe, AMU-CNRS, 16 mai 2018.]]> espagnol]]> ]]> Espagne]]> XXe s.]]> Raspouteam : https://raspou.team]]> https://raspou.team/1961/]]> 2011-10-17]]> Gebeil, Sophie]]> Gebeil, Sophie, Les mémoires de l'immigration maghrébine (1999-2014) : un parcours dans les archives de l'Internet de la Bibliothèque nationale de France, 2 octobre 2017, 
https://www.bnf.fr/sites/default/files/2018-11/les_mémoires_de_limmigration_maghrebine_parcours.pdf
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Sophie Gebeil. "Temporalités des mémoires de l’immigration maghrébine sur le Web français : une histoire entre filiations et recompositions", Presses universitaires de Paris Nanterre. Valérie Schafer, Temps et temporalités du Web, 2018, 2840162857. ⟨hal-01867635⟩]]> français]]> France]]> XXe s.]]> XXIe s.]]>
17 octobre 1961 - La nuit oubliée]]> Le Monde, le dispositif présente des témoignages filmés, des archives numérisées, des photographies ainsi que des planches de bande dessinée visant à « fouiller les traces » de l'événement. Aujourd'hui le webdocumentaire n'est plus en ligne mais il a été collecté en partie par la BnF et par Internet Archive.]]> Lambert, Olivier]]> Salva, Thomas]]> http://www.lumento.fr]]> https://web.archive.org/web/20111018134548/https://www.lemonde.fr/societe/visuel/2011/10/17/la-nuit-oubliee_1587567_3224.html ]]> 2011-10-18]]> Gebeil, Sophie]]> Gebeil, Sophie, LIEUX DE CONTRE-MÉMOIRE UNE HISTOIRE DES MÉMOIRES DE L’IMMIGRATION MAGHRÉBINE À TRAVERS LES ARCHIVES DU WEB, 28 novembre 2017, org. Sophie Gebeil, Bibliothèque nationale de France, https://bnf.hypotheses.org/2202

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Temps et temporalités du Web, 2018, 2840162857. ⟨hal-01867635⟩]]> français]]> France]]> XXIe s.]]> XXe s.]]>
Butlletí de la Associació de Veïns del Cabanyal-Canyamelar, numéro 10]]> Associació de Veïns del Cabanyal-Canyamelar (Association de quartier du Cabanyal-Canyamelar)]]> Janvier 1981]]> Beugnot, Céline]]> "Espaces urbains en transformation. Les enjeux des associations de quartier et leur dynamique: vers de «nouveaux» mouvements sociaux?", Amnis. Revue de civilisation contemporaine Europes/Amériques, 2016, n°15.]]> Supports de l'information et pratiques d'écriture en temps de crise (XIXe-XXIe siècles), coorganisée par les groupes de recherche "S'informer et informer en temps de crise en Europe méridionale, de la révolution française à nos jours" et "Objets et savoirs: collections et patrimoine dans l'espace méditerranéen" , Maison Méditerranéenne des sciences de l'homme, Aix-en-Provence, TELEMMe, AMU-CNRS, 10 avril 2019.]]> espagnol]]> Espagne]]> XXe s.]]> Euzkadi Roja, 11 décembre 1936]]> Journal Euzkadi Roja]]> 1936-12-11]]> Rojo Hernandez, Severiano]]> Une guerre de papier. La presse basque antifasciste dans les années trente, Rennes, PUR, 2011.]]> espagnol]]> Euzkadi Roja, 11 décembre 1936, p.7]]> Espagne]]> XXe s.]]> Des milliers de jeunes espagnoles ont, par exemple, émigré en France pendant les années 1960 pour travailler comme des « bonnes à tout faire », c'est-à-dire dans l'un des secteurs les plus précaires. Les bulletins publiés par la JOC espagnole en France les informaient de leurs droits et les poussaient à s'organiser pour les revendiquer.
Ainsi, la JOC a été un important vivier de militants syndicaux.]]>
JOC espagnole en France]]> 1974-01]]> Esteban Zuriaga, María José ]]> IX Encuentro Internacional de Investigadores sobre el franquismo, Université de Grenade, 10-11 mars 2016.]]> 40 años de ayuntamientos y autonomías en España, Saragosse, Prensas Universitarias de Zaragoza, 2019, pp. 491-544.]]> espagnol]]> français]]> France]]> Espagne]]> XXe s.]]>
Centre Pignatelli (Saragosse)]]> 1976-04]]> 1976-05]]> Esteban Zuriaga, María José ]]> Identidades en Transición, zaragoza, Prensas universitarias de Zaragoza, 2019 (à paraître).]]> espagnol]]> Espagne]]> XXe s.]]> El cocodrilo Leopoldo, 25 janvier 1975]]>
Un dessin satirique réproduit une messe:
- « ...et donc nous sommes tous exactement égaux; le pauvre comme le riche... »
- Objection !
- Objection acceptée, et amende de 15.000 pesetas »

Une partie du clergé espagnol s'est opposée à la dictature franquiste (1939-1975) pendant les années 1960 et 1970, dénonçant l'oppression politique et les injustices sociales et économiques. L'un des instruments de leur engagement était les sermons, qui ont fait l'objet de nombreuses sanctions économiques, comme en témoigne cette Une de la revue satirique El cocodrilo Leopoldo.]]>
"LPO 75" (Luis Pérez Ortiz), El Cocodrilo Leopoldo]]> 1975-01-25]]> Esteban Zuriaga, María José ]]> http://www.bne.es/es/Micrositios/Exposiciones/Transicion/Exposicion/Seccion1/Obra16.html?origen=galeria]]> Esteban Zuriaga, María José , « Prêtres progressistes sous l’Espagne de Franco. Du national catholicisme à l’antifranquisme », Histoire, monde et cultures religieuses, 2017/2 (n° 42), p. 85-101. DOI : 10.3917/hmc.042.0085 SMASH. URL : https://www.cairn.info/revue-histoire-monde-et-cultures-religieuses-2017-2-p-85.


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El coste de la libertad. Presos políticos, represión y censura en Zaragoza (1958-1977), Saragosse, Doce Robles, 2018, pp. 83-105.]]> espagnol]]> El cocodrilo Leopoldo, nº 8, Madrid, 25 janvier 1975, couverture.]]> Espagne]]> XXe s.]]>
Eucaristía]]> « ¿Œil pour œil… ?  Nous deviendrons tous aveugles ! »

La revue Eucaristía est publiée lors des dernières années du franquisme par un groupe de prêtres progressistes qui utilisent ce moyen d'expression, fondé sur la structure de la messe, pour diffuser leurs idées politiques et sociales. Ils éditent également des « affiches homilétiques » qui sont placées sur les portes de certaines églises. Ces posters mêlent des faits d'actualité au calendrier liturgique, pour dénoncer des situations considérées comme injustes. Ces supports sont publiés dans un contexte de crise et de division que l'on retrouve à plusieurs niveaux : entre le régime franquiste et une partie de l'Église espagnole, ainsi qu'au sein même de l'institution ecclésiale.

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Équipe de rédaction de la revue Eucaristía.]]> 1975-12]]> Esteban Zuriaga, María José ]]> Eucaristía et les "affiches homilétiques" comme moyen d'expression du catholicisme progressiste". Communication présentée à la Journée d'Études Supports de l'information et pratiques d'écriture en temps de crise (XIXe-XXI siècles), Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme, TELEMMe, AMU-CNRS, Aix-en-Provence, 10 avril 2019.]]> espagnol]]> Eucaristía (José BADA, Luis BETÉS et José AZNAR), Cartel homilético nº 489, Année X, huitième de Noël, Saragosse, décembre 1975.]]> Espagne]]> XXe s.]]>
ATER au sein du Département d’Études Hispaniques et Latino-Américaines de l’Université d’Aix-Marseille depuis septembre 2018 et rattachée au CAER, María José Esteban Zuriaga prépare, sous la direction du Prof. Alberto Sabio Alcutén, une thèse de doctorat en Histoire Contemporaine à l’Université de Saragosse sur les « Mouvements catholiques de base dans la province de Saragosse. De l'évangélisation de la classe ouvrière à l'opposition au régime franquiste (1946-1978) ». Elle s’intéresse tout particulièrement à l’Action Catholique Ouvrière (HOAC – Hermandad Obrera de Acción Católica), à la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) et à certains secteurs progressistes du clergé, dont les prêtres ouvriers. Elle analyse les réactions de la dictature franquiste et de la hiérarchie ecclésiale par rapport à ces mouvements catholiques progressistes.

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María José Esteban Zuriaga]]> Les contributions de María José Esteban Zuriaga à 80 documents à la Une]]> espagnol]]> Espagne]]> XXe s.]]>
Maryline Crivello est Professeur d'histoire à Aix-Marseille Université, Directrice de l'UMR TELEMMe (AMU-CNRS) de 2012 à 2016, Directrice exécutive de la Fondation universitaire A*Midex depuis 2016 (Initiative d'excellence d'Aix-Marseille université). Elle est spécialiste des questions mémorielles en Méditerranée et des usages publics et médiatiques de l'histoire. 

(en collaboration avec K. Dirèche), Traversée des mémoires en Méditerranée. La réinvention du lien. XIXème-XXIème siècles, 2017Presses universitaires de Provence (PUP), Aix-en-Provence, 204 p. 
(en collaboration avec Dionigi Albera et Mohamed Tozy), Dictionnaire de la Méditerranée, 2016, éditions Actes Sud, Arles, 1681 p. 
Maryline Crivello dir., Les échelles de la mémoire en Méditerranée XIXe-XXIe siècle, 2010, Actes Sud, Arles, 418 p.

http://telemme.mmsh.univ-aix.fr/membres/Maryline_Crivello
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Maryline Crivello]]> Les contributions de Maryline Crivello à 80 documents à la Une]]> français]]> France]]> XXe s.]]>
Maillé, Jean]]> http://archivesautonomies.org/IMG/pdf/ecologieradicale/survivreetvivre/survivreetvivre-editionspeciale-1972.pdf]]> 1972]]> Daumalin, Xavier]]> Penser les crises et les enjeux de l'information en Europe méridionale, Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme, UMR TELEMMe, Aix-Marseille-Université, CNRS, 5 mars 2018.]]> français]]> Survivre… Et vivre. Méditerranée. Edition spéciale, Juin 1972, Paris, p.6.]]> France]]> XXe s.]]> Les contributions de Céline Urbaniak à 80 documents à la Une]]> France]]> XXe s.]]> CNT del Norte, publiée pendant la guerre d'Espagne, en première page, le 26 mai 1937. Menace adressée aux ennemis de la République alors que les troupes franquistes se rapprochent de Bilbao.]]> CNT del Norte]]> 1937-05-26]]> Rojo Hernandez, Severiano]]> Une guerre de papier. La presse basque antifasciste dans les années trente, Rennes, PUR, 2011.

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« Presse et délation au Pays basque pendant la Guerre civile (1936-1937) », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine, n° 16, 2016, http://ccec.revues.org/6176]]> espagnol]]> CNT del Norte, 26 mai 1937, Bilbao]]> Espagne]]> XXe s.]]>
Libre, publié par le professeur Louis Roussel en langue française et diffusé en Grèce et en France (1922-1936)]]> Le journal Libre était publié par Louis Roussel en langue française et était diffusé tant en Grèce qu’en France. Le premier numéro est paru le 15 décembre 1922, trois mois après la « catastrophe de Smyrne » pendant que 1.500.000 réfugiés arrivaient en Grèce et en particulier à Athènes. Le 1er numéro porte l’adresse de l’Institut français d’Athènes, rue Sina. Le dernier numéro (166-167) fut publié en août-septembre 1936, depuis la Faculté des Lettres de Montpellier, Herault, France.

Louis Roussel, ancien membre de l’École française d’Athènes (1905-1906) était professeur de français à Athènes (1919-1924) et officier interprète à Thessalonique (1914-1919). Entretemps il était rentré en France comme professeur de lycée à Aix-en-Provence (1911-1913) et a fini sa carrière en tant que professeur de grec ancien à la Faculté des Lettres à Montpellier (1924-1936), où il a aussi enseigné le grec moderne. Le journal a cessé de paraître en août-septembre 1936, alors que Roussel se trouvait à Montpellier.

Le journal peut être considéré comme un médiateur culturel important et une source d’informations précieuse pour les échanges culturels entre la Grèce et la France des années 1920 et 1930. Il dévoile aussi l’aspect individuel de cette médiation (à travers la personnalité assez aiguë de Louis Roussel) ainsi que le rôle particulier des institutions impliquées (École française d’Athènes, Institut français d’Athènes, Université de Montpellier).

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Roussel, Louis]]> 1922-1936]]> Polycandrioti, Ourania]]> Libre et de la personnalité de Louis Roussel figure parmi les sujets traités dans le projet de recherche Médiateurs culturels entre Grèce, France et autres pays européens, 1830-1940, porté par
  • l’Institut de Recherches Historiques de la Fondation Nationale de la Recherche Scientifique de Grèce,
  • l’École française d’Athènes.
  • Projet rattaché au groupe « S’informer et informer en temps de crise en Europe méridionale de la Révolution française à nos jous » (TELEMMe, AMU-CNRS).
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français]]> http://www.sudoc.fr/13736895X]]> Libre / [Publié par] Monsieur le Professeur Louis Roussel, Montpellier, France. ISSN : 2257-4816]]> Grèce]]> France]]> XXe s.]]>
Permanence de la Grèce. Numéro spécial sur la Grèce de la revue marseillaise Les Cahiers du Sud, 1948.]]> Permanence de la Grèce est un numéro spécial sur la Grèce de la revue marseillaise Les Cahiers du Sud, 1948. Les Cahiers du Sud, centrés presque exclusivement sur la production littéraire française, sur la Méditerranée orientale et l’antiquité greco-romaine jusqu’aux années 1940, ne pouvaient plus négliger la littérature de la Grèce moderne dont la présence devient de plus en plus intense dans leurs pages. Ce parcours est marqué par la publication de l’anthologie Permanence de la Grèce, parue en 1948 en tant qu’édition spéciale de la revue. L’anthologie, constituée de deux parties, est l’œuvre de Robert Levesque professeur de français à l'Institut français d'Athènes, traducteur principal des oeuvres littéraires, ainsi que de Paul Lemerle, byzantiniste, ancien membre de l’École française d’Athènes et professeur à la Sorbonne, qui était surtout chargé de la première partie du numéro, celle qui était consacrée à l’histoire grecque et bien entendu à la confirmation de la ‘permanence’ de la Grèce depuis l’antiquité. Cependant, la première planification du numéro, un premier choix de noms et d’œuvres était déjà effectué par Roger Milliex, qui avait commencé à travailler sur le projet depuis logtemps, bien avant le mois d’avril 1944. Le retard n’était pas inhabituel pour Roger Milliex. Toujours débordé de travail, après avoir laissé tomber le projet du recueil, dans une de ses lettres à Ballard datée du 16 juillet 1947, il se réfère à Levesque en disant : « Tant mieux s’il aboutit avec vous, car ce qui compte avant tout c’est la Grèce et l’esprit et non les personnes». Par contre, en ce qui concerne Paul Lemerle, le co-éditeur du volume, le ton change : Milliex prévient Ballard contre sa collaboration imminente avec Paul Lemerle qu’il accusait de germanophile : « MAIS on me dit que M. Lemerle y est du projet. Alors je vous dis : Attention ! Cassez cou ! M. Lemerle, en 1940-1941, a eu une attitude essentiellement germanophile à Athènes et les vrais amis de la France ici seront scandalisés si son nom figure dans un projet semblable ». Ballard était surtout préoccupé à ce que le numéro paraisse. Il le confia donc à Paul Lemerle, qui, de son côté, n’aurait jamais pu être arrivé à bout sans le support et l’aide de Paul Levesque.
Les archives des Cahiers du Sud et la correspondance de Jean Ballard se trouvent à la Bibliothèque municipale de Marseille et sont un support très important à ce genre d'études.]]>
Levesque, Robert
Lemerle, Paul
Ballard, Jean]]>
1948]]> Polycandrioti, Ourania]]>
Médiateurs culturels entre Grèce, France et autres pays européens (1830-1975). Professeurs, traducteurs, éditeurs.

Projet porté par:
  • l'Institut de Recherches Historiques de la Fondation Nationale de la Recherche Scientifique de Grèce,
  • en collaboration avec l'École française d'Athènes (projet quinquennal 2017-2021) et
  • en affiliation avec le groupe "S'informer et informer en temps de crise en Europe méridionale, de la Révolution française à nos jours" (TELEMMe, AMU-CNRS)
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Rives méditerranéennes, n°50 (2015), Figures d’intellectuels en Méditerranée, XIXe-XXe siècles, pp. 131-144.]]> Athènes - Paris 1945-1975, dirigé par Lucile Arnoux-Farnoux, École française d'Athènes (sous presse).]]> français]]> Cahiers du Sud, n° spécial, Paris, 1948 [398 p.] / « Permanence de la Grèce »


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Grèce]]> France]]> XXe s.]]>
Les Temps modernes, juillet 1969 – Dossier: Aujourd’hui la Grèce]]> Les temps modernes, consacré à la situation en Grèce pendant la dictature des colonels, 1967-1974. Les articles décrivent la situation sociologique et politique de la Grèce en 1969. Présentation [du dossier Aujourd'hui la Grèce...] - Esquisse de l'évolution sociale et politique en Grèce - Structures sociopolitiques et développement économique en Grèce - La monarchie en Grèce - Politique des blocs, interventionnisme et liberté des institutions - La constitution de la terreur - La lutte des classes et le régime des colonels - L'organisation institutionnelle d'une «société défensive» en Grèce - L'enseignement grec et son démantèlement par la junte. La répression : Le problème de la torture sous le régime des colonels - Le procès de Rigas Ferraios - Le procès du groupe communiste d'Athènes - Le procès de Salonique. Documents : Décret royal du 21 avril 1967 proclamant l'état de siège - La censure de la presse - L'«Index» - La déclaration de loyalisme - La torture des prisonniers politiques. Anthologie : La littérature bâillonnée - Poètes déportés - Post scriptum - Le visage de la moire - Oreste (extraits) - Témoignages - L'ennemi (fragment) - Et il fallait encore tant de lumière – Je parle – La décision - Front - Itinéraire - Ciel amer - Notre pays - Ce pays - Affiche touristique - J'ai honte - Un ouzo, pour mon capitaine! - La voie sacrée - «Cités à la dérive» (extrait) - La grille (extrait) - C.M.L.E. - Le détective - La mort du procureur du roi.]]> Sartre, Jean Paul]]>
1969-07
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Polycandrioti, Ourania]]> Athènes - Paris 1945-1975. Littérature et politique (2013-2014), organisée par Lucile Arnoux-Farnoux et Ourania Polycandrioti, École française d'Athènes (www.efa.gr).

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français]]> Les Temps modernes, n. 276 bis, juillet 1969. Associé avec la dictature des colonels en Grèce, 1967-1974.]]> France]]> Grèce]]> XXe s.]]>
Athènes Presse Libre, 17 février 1968]]> Athènes Presse Libre, 17 février 1968 était un bulletin hebdomadaire d’information, dirigé par le journaliste Richard Soméritis, destiné à la lutte contre la dictature en Grèce pendant les années 1967-1974. Le bulletin a cessé de paraître le 14 août 1974, lors de la chute du régime des colonels. Il s’agit de la fondation de la section française de la jeunesse du parti socialiste grec, l’organisation la plus importante des jeunes de l’époque, nommée « Rhigas Feraios ». Article paru dans Athènes Presse Libre, no. 17 (17 février 1968). Historique : Les Grecs s’empressent de partir pour la France pour des études, pour échapper au régime autoritaire ou pour orchestrer la résistance depuis l’étranger. Expatriés volontairement ou involontairement à cause des persécutions politiques et de la privation de liberté, de nombreux intellectuels grecs se réunissent à Paris, ville d’attraction par excellence qui devient le lieu mythique d’échanges culturels. C’est le mot exil ou même auto-exil qui définit mieux la condition dans laquelle se sont trouvés les Grecs à l’époque. L’aspect nécessairement très politique de cette petite société grecque à Paris pèse de manière tout à fait décisive sur la vie culturelle et littéraire, sur les éditions et autres publications effectuées, sur les amitiés. L’Association des étudiants grecs à Paris prend son nom de l’Association de 1885 et se consacre à la résistance contre la dictature en publiant plusieurs pamphlets et périodiques. La section française de la jeunesse du parti socialiste grec se crée pendant cette période. Pourtant, les problèmes de la gauche grecque se transfèrent à Paris, avec toutes les rivalités politiques, les différences internes. De nombreux petits groupes politiques et intellectuels se forment. Richard Soméritis, journaliste et éditeur du journal Athènes Presse Libre compte environ 5.000 Grecs résistant au régime des colonels et vivant à Paris à la veille de mai 68. Ce nombre comprenait tous ceux qui avaient pu quitter la Grèce clandestinement pendant la dictature, ceux qui s’y trouvaient déjà là depuis de longues années mais n’étaient pas indifférents à l’égard de la situation, de nombreux universitaires et d’encore plus nombreux étudiants. Très vite ont été formés des groupes, des comités, des bandes, même des organisations révolutionnaires. Notons que Soméritis publiait sans arrêt son journal de 1967 à 1974, c’est-à-dire jusqu’à la fin de la dictature, tout en étant en même temps le correspondant à Paris des journaux grecs.]]> Soméritis, Richard]]> http://www.askiweb.eu/index.php/en/collections]]> 1967-05
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1974-08]]> Polycandrioti, Ourania]]> ]]>
Cité aussi lors des rencontres du groupe: "S'informer et informer en temps de crise en Europe méridionale de la Révolution française à nos jours".]]>
français]]> France]]> Grèce]]> XXe s.]]>
La deshumanización del arte, essai d'esthétique de José Ortega y Gasset (1925)]]> El Sol qu'avait fondé Ortega en 1917, est considéré comme le principal texte théorique de référence des avant-gardes artistiques espagnoles des années vingt.
Son retentissement critique fut énorme et valut à toute une génération d'auteurs littéraires, mais aussi d'artistes plasticiens espagnols de se revendiquer ou d'être catalogués sous l'étiquette tantôt laudative, tantôt péjorative, d'un art "deshumanisé".
Ortega regroupait sous ce terme une série de caractéristiques qu'il identifiait (sans les juger) dans l'art "moderne" de son temps, telles que le renoncement à toute forme de sérieux, l'iconoclasme, le jeu, ou encore l'art pur ou "art pour l'art", dont découlait un certain élitisme.
L'essai connut également une large fortune critique en Amérique Latine où les éditions de la Revista de Occidente, fondées en 1924 comme satellite de la revue du même nom créée par Ortega l'année précédente, conquirent d'importantes parts du marché éditorial. 
Cet essai, avec une poignée d'autres tels qu'España invertebrada ou La Rebelión de las masas, témoigne de la clairvoyance critique d'Ortega, de son flair entrepreneurial et de son sens de la formule, qui furent les ingrédients de son leadership culturel dans l'Espagne du premier tiers du XXe siècle.]]>
Ortega y Gasset, José]]> 1925]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> Ortega y las artes. Una estética raciovitalista", in Javier Zamora Bonilla (dir.), Guía Comares de Ortega, Granada, Editorial Comares, p. 293-309.]]> La déshumanisation de l’art. Suivi de Idées sur le roman et de L'art au présent et au passé, Cabris, Éditions Sulliver, 2008, 218 p. Traduction, étude préliminaire, bibliographie et notes de Paul Aubert et Eve Giustiniani.]]> espagnol]]> La deshumanización del arte e Ideas sobre la novela, Madrid, Revista de Occidente, 1925.]]> Espagne]]> Amérique Latine]]> XXe s.]]>
Las Españas (1946-1963), revue culturelle éditée au Mexique par des républicains espagnols exilés]]> Las Españas (qui devient Diálogo de las Españas en 1958), fondée au Mexique en 1946 par deux exilés espagnols, José Ramón Arana et Manuel Andújar, est considérée comme exceptionnelle par sa longévité comme par sa qualité.
Représentative de l'intention de certains secteurs de l'exil républicain de 1939 de construire un espace de réflexion sur l’origine de l’échec collectif de la démocratie de 1931 et de jeter les bases d’une coexistence future, elle voulait donner une voix aux Espagnols vaincus, et leur offrir un forum de discussion politique pour affronter le grand défi qui s’offraient à eux : construire l’Espagne post-franquiste.
Près de 120 collaborateurs prestigieux y ont écrit: éditorialistes, poètes, écrivains, philosophes, artistes..., pour l'essentiel exilés, mais pour certains aussi résidants en Espagne.
Elle est à ce titre l'un des ponts tissés par la presse entre l'exil et la résistance antifranquiste de "l'intérieur", et constitue un matériau de choix pour l'étude de l'évolution culturelle et idéologique de l'exil républicain espagnol de 1939.]]>
Arana, José Ramón]]> Andújar, Manuel]]> Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes, Biblioteca del Exilio]]> 1946-10]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> Exil : nation, identité, cultures politiques, UMR 7303 TELEMMe, Aix-en-Provence, 4 novembre 2016.]]> espagnol]]> Las Españas. Revista literaria, año I, n°1, octubre de 1946]]> Amérique Latine]]> Espagne]]> Mexique]]> XXe s.]]>
Mexique: quotidien de bord d'un bateau d'exilés espagnols de 1939]]> Mexique, réalisé et imprimé à bord du bateau à vapeur éponyme par des exilés républicains espagnols en juillet 1939.
Cette expédition, la troisième qui fut montée par le SERE (Servicio de Evacuacion de Refugiados Españoles) du gouvernement de la Seconde République mis en déroute par Franco, a permis à plus de 2000 républicains espagnols exilés d'embarquer depuis Bordeaux (Pauillac), le 13 juillet 1939, pour arriver à Veracruz (Mexique) le 27 juillet.
Ce journal de bord ("diario de a bordo"), rédigé par des représentants du SERE et d'anciens journalistes fuyant le régime de Franco, a été réalisé avec des moyens de fortune; en partie à la machine à écrire, en partie à la main, et reproduit ... avec les moyens du bord.
D'émouvante facture, il compte 11 numéros, qui étaient destinés à la fois à gonfler le moral des réfugiés, à les informer sur leur arrivée dans leur pays d'accueil, et à faciliter la vie pratique sur le navire.
On y trouve ainsi tribunes d'opinion, articles sur l'actualité espagnole et internationale, poèmes, petites annonces en vue du troc de menus objets ou d'échange de services, caricatures, ou encore chroniques de la vie à bord.
Cette presse de fortune, qui s'est prolongée pendant les quatre décennies de la dictature franquiste par une myriade de publications périodiques, certaines de très grande qualité, dirigées par des exilés espagnols depuis des dizaines de pays - latino-américains en particulier - témoigne du profond enracinement de la pratique journalistique dans l'Espagne du premier tiers du XXe siècle, et de la perpétuation de cette tradition au sein de la diaspora.]]>
Servicio de Evacuación de Refugiados Españoles]]> Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes]]> 1939-07-19]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> La presse de l'exil: un état de la question", séminaire Guerre et presse: l'exemple de la guerre d'Espagne (1936-1939), organisé par Severiano Rojo Hernández, UMR 7303 Telemme, Aix-en-Provence, 9 avril 2015.]]> Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes]]> espagnol]]> Mexique. Diario de a bordo de la III expedición de republicanos españoles a México, n°3, 19 de julio de 1939.]]> Amérique Latine]]> Espagne]]> France]]> ]]> XXe s.]]>
Ce site web offre ce que l'on appelle désormais du "locative transmedia storytelling". Le clic sur les lieux pointés sur la carte donne accès à une série de ressources multimédia telles que fiches informatives sur des lieux, événements, personnalités de l'exil de 1939, extraits littéraires, photographies, images ou fichiers audio issus d'archives, ainsi que de courts extraits d'interviews de témoins survivants de cette époque -réalisées expressément pour ce site, au cours d'ateliers de "citoyenneté numérique".
La carte est ouverte aux collaborations des internautes, qui peuvent l'enrichir en y ajoutant des ressources issues par exemple de leurs archives familiales; c'est ainsi ce qu'il est convenu d'appeler un "wikiprojet".
L'initiative de ce site, portée conjointement par les autorités mexicaines et espagnoles, et réalisé avec  une part de financements privés, est donc un intéressant exemple de "patrimonialisation" d'un événement historique à la fois traumatique et culturellement fondateur.
Mais le projet même, ainsi que ses conditions de production et de maintenance, invitent à questionner ce qui se présente comme un "exercice collectif de récupération de la mémoire historique".]]>
Centro Cultural de España en México, Ateneo Español en México, Escoitar.org, GPSMuseum]]> https://exiliomexico.cgeomap.eu/mapa/]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> La patrimonialisation de l'exil républicain espagnol au Mexique", Colloque Patrimonialiser la mémoire diasporique. IIIe colloque international du projet "Pensando Goa", Aix-Marseille Université : IMAF/CNRS, IRASIA/Chaire Eduardo Lourenço, Aix-en-Provence, 11 mai 2018.]]> espagnol]]> Amérique Latine]]> Espagne]]> Mexique]]> XXe s.]]>
La Escuela de Madrid, un essai philosophique de Julián Marías (1959)]]> Celle-ci a mis fin à une période florissante d'essor culturel, scientifique et artistique que le critique José Carlos Mainer baptisa la "Edad de Plata", l'âge d'argent de la culture espagnole (1898-1939). Significativement, l'ouvrage de Julián Marías, rédigé en pleine dictature franquiste, n'a pu être publié en Espagne et l'a été en Argentine, dans une collection de la maison d'édition Emecé justement intitulée "Bibliothèque de la Revista de Occidente", du nom de la célèbre revue fondée par Ortega y Gasset en 1923...]]> Marías, Julián]]> notice de l'ouvrage]]> 1959]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> Cahiers de civilisation espagnole contemporaine [En ligne], 12 | 2014, mis en ligne le 01 juillet 2014, consulté le 13 septembre 2019. URL: http://journals.openedition.org/ccec/5078 ; DOI: 10.4000/ccec.5078]]> espagnol]]> La Escuela de Madrid. Ensayos de filosofía española, Buenos Aires, Emecé, 1959.]]> Espagne]]> Amérique Latine]]> XXe s.]]> Revista de Occidente : couverture du n°148 (1935)]]> Revista de Occidente, fondée en 1923 par le philosophe José Ortega y Gasset, rendait compte tous les mois de l'actualité culturelle et scientifique internationale pour un lectorat espagnol qu'elle souhaitait hisser à la hauteur de la modernité européenne.
Ce numéro, illustré par la plasticienne espagnole Maruja Mallo, est l'un des derniers de la première époque de la revue, qui dut suspendre sa publication au début de la Guerre Civile espagnole.
La Revista de Occidente est considérée comme l'une des revues de meilleur niveau des années vingt en Espagne, et l'une des entreprises culturelles les plus significatives de son fondateur.
Diffusée dans toute l'Amérique Latine, elle contribua à la renommée d'Ortega et à la divulgation de la modernité philosophique et scientifique dans les républiques latino-américaines.
Elle est toujours éditée aujourd'hui, dans sa quatrième époque.]]>
Ortega y Gasset, José]]> Mallo, Maruja ]]> Fundación Ortega y Gasset - Gregorio Marañón]]> 1935-10]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> Les éditions de la Revista de Occidente et leurs avatars (1924-1944) : le rôle des traductions dans le rayonnement culturel espagnol en Amérique Latine", Bulletin d’histoire contemporaine de l’Espagne, n° 49, p. 155-170.]]> Dialnet : sommaires détaillés des quatre époques de la revue]]> espagnol]]> Revista de Occidente, n°148, octubre de 1935]]> Espagne]]> Amérique Latine]]> XXe s.]]>
Elle contient les corps de 36 personnes, très probablement des républicain(e)s victimes de la répression franquiste au tout début de la Guerre civile espagnole (août ou septembre 1936), dans cette zone rapidement tombée aux mains des troupes nationalistes.
La photographie, prise le 26 juillet 2014 lors des fouilles, a été proposée comme finaliste de l'image de l'année 2014 sur Wikipedia puis distinguée comme image remarquable sur cette encyclopédie en ligne, ce qui témoigne de l'écho public de la question de la "mémoire historique" au tournant du XXIe siècle en Espagne.]]>
Modesto Mata, Mario]]> https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Spanish_Civil_War_-_Mass_grave_-_Est%C3%A9par,_Burgos.jpg]]> 1936-08]]> 2014-07]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> "Mémoires de guerre civile, Espagne-Italie",  Maison Méditerranéenne des Sciences Humaines, Aix-en-Provence TELEMMe, 15 février 2013.]]> Franco: dictadura y violencia", Publico, 01.06.2011.]]> espagnol]]> Espagne]]> XXe s.]]>
Consulat d'Espagne à Bordeaux]]> 1948-02-05]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> espagnol]]> France]]> XXe s.]]> Boletín Informativo del Centro de Documentación y Estudios de París (novembre 1963)]]> Le numéro 19 de novembre 1963 fut entièrement consacré aux intellectuels et à la répression des grèves dans les Asturies. L’intelligentsia continua de publier sa réflexion dans la revue Mañana, prolongement de cette publication, qui permit une véritable collaboration entre l’exil et l’opposition intérieure, réduite au silence dans son pays.]]> Centro de Documentación y Estudios de París ]]> https://ddd.uab.cat/record/56149]]> 1963-11]]> Filippi, Vanina]]> Dionisio Ridruejo, de l'idéal phalangiste à la démocratie, thèse préparée sous la direction de Paul Aubert, Aix-Marseille Université.]]> espagnol]]> Boletín informativo, n°19 (novembre 1963), Paris, Centro de Documentación y Estudios.]]> France]]> Espagne]]> XXe s.]]> Quart de Casa. Butlleti de l’Associació de Veïns de la Barceloneta]]> Quart de Casa est la revue créée par les membres de l'association de quartier de la Barceloneta (Barcelone). Le premier numéro sort en 1973, pendant la dictature de Franco, dans le but de relayer la parole des habitants, qui se mobilisent contre des plans de réaménagements urbains relatifs à leur quartier. Son titre fait d'ailleurs écho au nom donné aux habitats traditionnels du quartier de la Barceloneta.]]> Associació de Veïns de la Barceloneta]]> 1975-12]]> Beugnot, Céline]]> "Espaces urbains en transformation. Les enjeux des associations de quartier et leur dynamique: vers de «nouveaux» mouvements sociaux?", Amnis. Revue de civilisation contemporaine Europes/Amériques, 2016, n°15.]]> Supports de l'information et pratiques d'écriture en temps de crise (XIXe-XXIe siècles), coorganisée par les groupes de recherche "S'informer et informer en temps de crise en Europe méridionale, de la révolution française à nos jours" et "Objets et savoirs: collections et patrimoine dans l'espace méditerranéen" , Maison Méditerranéenne des sciences de l'homme, Aix-en-Provence, TELEMMe, AMU-CNRS, 10 avril 2019.]]> valencien]]> Quart de Casa, Butlleti de l’Associació de Veïns Barceloneta, Barcelona (imprime la AAVV) 1975.
AMCB. Hemeroteca: 1062688, R. 1975 4. AAVV]]>
Espagne]]> XXe s.]]>
]]> Dubure, Claude
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]]> 1934]]> Chalvet, Martine]]> Lavauden, Louis (conservateur des Eaux et Forêts, publie cette photographie dans un article)]]> Chalvet Martine, «La vulnérabilité de la forêt provençale face aux incendies : naissance d’une notion (fin XIXe siècle)», VertigO – la revue électronique en sciences de l'environnement, n° Vulnérabilités environnementales : perspectives historiques, 2017, p. 1-30, [texte intégral : https://vertigo.revues.org/18012]]]> Chalvet Martine, « La Société Forestière Provençale « Le Chêne » (1908-1938) : de nouvelles formes d’engagements dans la défense des forêts ? », séminaire du Labex-Med, Atelier de recherche Interdisciplinaire 2 : dynamiques socio-environnementales, « Se préoccuper de la nature et de l’environnement : l’engagement politique comme processus à la croisée d’expériences personnelles et collectives », Responsables : Véronique Dassié (IDEMEC) et Marie Jacqué (LPED),  séminaire « Attachements, affection et sensibilités aux prises avec l’environnement : quels engagements ? » Vendredi 2 décembre 2016, Université Saint-Charles, Salle Biodiversité

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Chalvet Martine, « L’espace forestier littoral provençal : entre exploitation et protection », AMU-CNRS Telemme, Table ronde : Regards sur le littoral provençal. « Evolution, ressources, patrimoines », Marseille, MUCEM, 26 septembre 2015, « sillage Odyssée »

mediamed.mmsh.univ-aix.fr › labexMed › Pages › Labexmed-0003




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Chalvet Martine, « Cities and Mountains. Environmental and Health Risks: A Socio-Historical Perspective », Ecole d'été thématique Internationale, Lyon – Yenne – Grenoble, 26-29 June 2015.

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Le Chêne, chasse, pêche, tourisme, Numéro spécial de la revue le Chêne consacrée au Var, n°12, trimestre 4, 1934, p.30, Bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence.]]> français]]> France]]> XXe s.]]>
Radio Zinzine]]> 1981-06]]> Urbaniak, Céline]]> L'évolution d'une radio associative en région PACA, entre combat politique et renouvellement du lien social: l'exemple de Radio ZInzine (1981-1998), mémoire de master 2, Aix Marseille Université, 2017.]]> La radio et ses auditeurs: le cas de radio Zinzine depuis 1981, sujet de thèse déposé à Aix-Marseille-Université, sous la codirection d'Isabelle Renaudet et Christian Delporte (Université de Versailles-Saint-Quentin-en Yvelines), novembre 2017.]]> Journée d'études Supports de l'information et pratiques d'écriture en temps de crise (XIXe-XXIe siècles), coorganisée par les groupes de recherche "S'informer et informer en temps de crise en Europe méridionale, de la révolution française à nos jours" et "Objets et savoirs: collections et patrimoine dans l'espace méditerranéen" , Maison Méditerranéenne des sciences de l'homme, Aix-en-Provence, TELEMMe, AMU-CNRS, 10 avril 2019.]]> https://www.radiozinzineaix.org/index.php/component/commedia/page/7489/4754/7489]]> français]]> France]]> XXe s.]]> El Sol : 1990-1992]]> Le journal El Sol, dont le premier numéro parut à Madrid en mai 1990 passe pour être le premier quotidien au monde fabriqué au moyen d’un
système décentralisé d’ordinateurs et une technologie digitale de production (Apple) tout au long du processus de création et pré-impression.

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Black, Roger]]> Ruiz, Eduardo Danilo]]> Gutiérrez Retuerto, Ricardo]]> 1990-05-22]]> Pérez Cuadrado, Pedro]]> El reto tecnológico de un diario 'de diseño'. El Sol 1990-1992, Madrid, Zona Impresa, 2004.]]> Pérez Cuadrado, Pedro (2002), Tecnología, diseño y producción en el diario "El Sol" (1990-1992). [Thesis]

https://eprints.ucm.es/1860/

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espagnol]]> El Sol. Ed. nacional, 22 mai 1990 (n°1)]]> Espagne]]> XXe s.]]>
ABC montre l’explosion de la bombe avec les chevaux éventrés et les victimes de l’attentat. Elle fait sensation. Pour ABC il s'agit là de son premier grand scoop.]]> Mesonero Romanos, Ramón]]> Archives ABC]]> 1906-06-01]]> Pérez Cuadrado, Pedro]]> Revista de la ANIGP (Asociación Nacional de Informadores Gráficos de Prensa y TV), n° 38, 2º semestre de 2006, pages 6 et 7.]]> espagnol]]> ABC, Madrid, 1 juin 1906, p. 12
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Espagne]]> XXe s.]]>
Son activité professionnelle présente deux facettes distinctes. Il a travaillé dans la presse écrite de 1980 à 1995 (pour les quotidiens: Pueblo, Cinco Días, La Verdad de Murcia, Canarias 7, Información de Alicante, La Gaceta de los Negocios, El SolLa Información de Madrid), toujours dans les services de mise en page et de production, puis il a exercé en tant qu’enseignant chercheur dans trois universités espagnoles : Complutense (1995-2003), CEU San Pablo (1995-2007) et Universidad Rey Juan Carlos (depuis 2007).       

Maître de conférences en Sciences de l’information, ses recherches portent prioritairement sur les aspects morphologiques de la presse : graphisme, typographie, image, couleur, photographie, mise en forme, etc. Il dirige la revue de communication appliquée: index.comunicación.

 Orcid: https://orcid.org/0000-0001-7529-6641

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Les contributions de Pedro Pérez Cuadrado à 80 documents à la Une]]> Espagne]]> XXe s.]]>
Agrégée d’espagnol et docteure en histoire, Vanina Filippi est enseignante dans l’Académie de Créteil et chargée de cours à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée depuis 2014. Elle a préparé sous la direction du professeur Paul Aubert et soutenu en 2017 une thèse de doctorat intitulée « Dionisio Ridruejo, de l’idéal phalangiste à la démocratie 1936-1975 ». Membre associée de l’UMR TELEMMe et membre du groupe « S’informer et informer en temps de crise en Europe méridionale, de la Révolution française à nos jours », ses recherches portent sur les intellectuels phalangistes et de l’exil, la naissance d’une nouvelle opposition contre la dictature franquiste dans les années 60 et sur la mémoire en Espagne.

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Les contributions de Vanina Filippi à 80 documents à la Une]]> Espagne]]> XXe s.]]>
Garde Civile espagnole]]> 1937-06-13]]> Rojo Hernandez, Severiano]]> Amnis, n° spécial, 2018, http://journals.openedition.org/amnis/3354.]]> espagnol]]> Archivo Histórico Provincial de Salamanca, Leg. 76, exp. 4.]]> Espagne]]> XXe s.]]> Garde Civile]]> 1937-06-12]]> Rojo Hernandez, Severiano]]> Amnis, n° spécial, 2018, http://journals.openedition.org/amnis/3354.]]> espagnol]]> Espagne]]> XXe s.]]> La Caricatura del día. Illustration du quotidien ABC, 2 mai 1937]]> ABC de Madrid pendant la Guerre d'Espagne (1936-1939). Cette illustration commémore le 2 mai 1808, date du soulèvement d'une partie des habitants de Madrid contre l'armée napoléonienne.]]> Tejada, Anibal]]> 1937-05-02]]> Rojo Hernandez, Severiano]]> Las elites y la “Revolución de España”(1808-1814), Alicante, Universidad de Alicante - Université de Provence - Casa de Velázquez, 2010, pp. 365-389.]]> espagnol]]> ABC, 2 mai 1937, p. 9.]]> Espagne]]> XXe s.]]> Tierra Vasca, 11 avril 1937]]> Tierra Vasca, publiée le 11 avril 1937 lors de l'offensive franquiste du printemps 1937 .]]> Ugalde
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Tierra vasca

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1937-04-11]]> Rojo Hernandez, Severiano ]]> Une guerre de papier. La presse basque antifasciste dans les années trente, Rennes, PUR, 2011.]]> espagnol]]> Tierra vasca, 11 avril 1937, p. 1]]> Espagne]]> XXe s.]]>
ATER au DEHLAM (Aix-Marseille Université) et rattachée à l’UMR TELEMMe, Céline Beugnot prépare une thèse doctorale intitulée « Espaces urbains et mouvements sociaux : de la représentation de l’espace à la mobilisation dans l’espace. Les exemples de Valence et de Barcelone (1975-2008) ». Elle y analyse l’impact de la transformation de l’espace urbain sur les populations vivant dans les villes confrontées au tourisme de masse et à la spéculation foncière, notamment dans les quartiers du Cabanyal et de la Barceloneta. Elle s’intéresse tout particulièrement à la question des représentations, des mouvements sociaux et du lien existant entre les pratiques politiques et la gestion de l’espace urbain.

https://telemme.mmsh.univ-aix.fr/membres/C%C3%A9line_Beugnot

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Les contributions de Céline Beugnot à 80 documents à la Une]]> Espagne]]> XXe s.]]> XXIe s.]]>
Sophie Gebeil est Maître de conférences en histoire contemporaine à l'ESPé d'Aix-Marseille Université. Membre de l’UMR TELEMMe, ses recherches portent sur l'histoire des pratiques mémorielles en ligne depuis les années 2000 et se fondent sur le recours aux archives du Web. Elle est également chercheur associé à l'Institut national de l'audiovisuel (Ina) avec le projet « Ecrans luttes, mémoires des mouvements sociaux dans les WebTV archivées par l’Ina depuis les années 2000 ».
https://orcid.org/0000-0002-9883-733X

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Les contributions de Sophie Gebeil à 80 documents à la Une]]> XXe s.]]>
Severiano Rojo Hernández est Professeur des Universités à Aix-Marseille Université (DEHLAM) et membre de l’UMR TELEMMe où il codirige le groupe S'informer et informer en temps de crise en Europe méridionale, de la Révolution française à nos jours. Spécialiste de l’Espagne contemporaine, ses recherches portent, entre autres, sur la Guerre d’Espagne (1936-1939), la violence guerrière, le nationalisme basque, la presse et l’Eglise. Actuellement, ses publications abordent des questions telles que la délation et le contrôle social dans l’Espagne franquiste. Depuis 2000, il dirige la revue Amnis consacrée à l’étude des sociétés européennes et américaines. Il codirige également la revue El Argonauta Español qui étudie la presse espagnole des origines à nos jours.

https://telemme.mmsh.univ-aix.fr/membres/Severiano_Rojo~Hernandez

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Les contributions de Severiano Rojo Hernández à 80 documents à la Une]]> XXe s.]]> XIXe s.]]> XXe s.]]>
Professeure d’histoire contemporaine à l’Université d’Aix-Marseille, ancienne membre de la Casa de Velázquez, Isabelle Renaudet travaille sur l’histoire de l’Espagne contemporaine. Elle a soutenu une thèse en 1996 publiée en 2003 sous le titre : Un parlement de papier. La presse d’opposition au franquisme durant la dernière décennie de la dictature et la transition démocratique. Ses recherches récentes se rattachent à une histoire culturelle centrée sur l’étude de la circulation des savoirs et des techniques médicales de l’Europe vers l’Espagne, sur l’histoire du corps, sur l’histoire de la santé, envisagée à partir des pratiques de soins et des politiques publiques. Elle dirige au sein de l’UMR TELEMMe de la MMSH le groupe de recherche Façons d’être : corps, émotions, récits de soi du Moyen Âge à nos jours, Europe-Méditerranée

https://telemme.mmsh.univ-aix.fr/membres/Isabelle_Renaudet

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Les contributions d'Isabelle Renaudet à 80 documents à la Une]]> XXe s.]]>
Maître de conférences en Études hispaniques à l’Université d’Aix-Marseille depuis 2009, membre de l’UMR 7303 TELEMMe. Auteure d’une thèse de doctorat sur la position politique de José Ortega y Gasset pendant la Guerre civile et le premier Franquisme (2008) et de divers travaux sur les intellectuels exilés depuis les perspectives philosophique, politique ou esthétique, elle consacre actuellement ses recherches à la mémoire historique de l’exil républicain et à ses modes de patrimonialisation.

Curriculum consultable sur https://telemme.mmsh.univ-aix.fr/membres/Eve_Fourmont-Giustiniani

Travaux disponibles sur https://cv.archives-ouvertes.fr/eve-fourmont-giustiniani

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Les contributions d'Eve Fourmont-Giustiniani à 80 documents à la Une]]> XXe s.]]>
Xavier Daumalin, professeur d'histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, directeur de l’UMR TELEMMe. Spécialiste d'histoire économique, il s'intéresse depuis quelques années aux modes de régulation des pollutions industrielles dans le bassin méditerranéen depuis le XIXe siècle. Il a notamment publié : Du sel au pétrole : l’industrie chimique de Marseille-Berre au XIXe siècle, Marseille, Ed. P. Tacussel, 2003, 160 p. ; Pollutions industrielles et espaces méditerranéens (XVIIIe-XXIe siècle), Paris, Karthala/MMSH, 2015, 367 p., en codirection avec L. Centemeri ; Pollution of Marseille’s Industrial Calanques: the Impact of the Past on the Present, Aix-en-Provence, Ref.2CEditions, 2016, 336 p., en codirection avec I. Laffont-Schwob.

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Les contributions de Xavier Daumalin à 80 documents à la Une]]> XIXe s.]]> XXe s.]]>
Consulat du Mexique à Ciudad Trujillo (République Dominicaine)]]> 1941-04]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> Exilio y naciones. Nuevos enfoques filosóficos e historiográficos al caso español]]> http://pares.mcu.es/MovimientosMigratorios/viewer2Controller.form?nid=8871&accion=4&pila=true]]> espagnol]]> Amérique Latine]]> Espagne]]> Mexique]]> République Dominicaine]]> XXe s.]]>