Athènes Presse Libre, 17 février 1968]]> Athènes Presse Libre, 17 février 1968 était un bulletin hebdomadaire d’information, dirigé par le journaliste Richard Soméritis, destiné à la lutte contre la dictature en Grèce pendant les années 1967-1974. Le bulletin a cessé de paraître le 14 août 1974, lors de la chute du régime des colonels. Il s’agit de la fondation de la section française de la jeunesse du parti socialiste grec, l’organisation la plus importante des jeunes de l’époque, nommée « Rhigas Feraios ». Article paru dans Athènes Presse Libre, no. 17 (17 février 1968). Historique : Les Grecs s’empressent de partir pour la France pour des études, pour échapper au régime autoritaire ou pour orchestrer la résistance depuis l’étranger. Expatriés volontairement ou involontairement à cause des persécutions politiques et de la privation de liberté, de nombreux intellectuels grecs se réunissent à Paris, ville d’attraction par excellence qui devient le lieu mythique d’échanges culturels. C’est le mot exil ou même auto-exil qui définit mieux la condition dans laquelle se sont trouvés les Grecs à l’époque. L’aspect nécessairement très politique de cette petite société grecque à Paris pèse de manière tout à fait décisive sur la vie culturelle et littéraire, sur les éditions et autres publications effectuées, sur les amitiés. L’Association des étudiants grecs à Paris prend son nom de l’Association de 1885 et se consacre à la résistance contre la dictature en publiant plusieurs pamphlets et périodiques. La section française de la jeunesse du parti socialiste grec se crée pendant cette période. Pourtant, les problèmes de la gauche grecque se transfèrent à Paris, avec toutes les rivalités politiques, les différences internes. De nombreux petits groupes politiques et intellectuels se forment. Richard Soméritis, journaliste et éditeur du journal Athènes Presse Libre compte environ 5.000 Grecs résistant au régime des colonels et vivant à Paris à la veille de mai 68. Ce nombre comprenait tous ceux qui avaient pu quitter la Grèce clandestinement pendant la dictature, ceux qui s’y trouvaient déjà là depuis de longues années mais n’étaient pas indifférents à l’égard de la situation, de nombreux universitaires et d’encore plus nombreux étudiants. Très vite ont été formés des groupes, des comités, des bandes, même des organisations révolutionnaires. Notons que Soméritis publiait sans arrêt son journal de 1967 à 1974, c’est-à-dire jusqu’à la fin de la dictature, tout en étant en même temps le correspondant à Paris des journaux grecs.]]> Soméritis, Richard]]> http://www.askiweb.eu/index.php/en/collections]]> 1967-05
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1974-08]]> Polycandrioti, Ourania]]> ]]>
Cité aussi lors des rencontres du groupe: "S'informer et informer en temps de crise en Europe méridionale de la Révolution française à nos jours".]]>
français]]> France]]> Grèce]]> XXe s.]]>