Las Españas (1946-1963), revue culturelle éditée au Mexique par des républicains espagnols exilés]]> Las Españas (qui devient Diálogo de las Españas en 1958), fondée au Mexique en 1946 par deux exilés espagnols, José Ramón Arana et Manuel Andújar, est considérée comme exceptionnelle par sa longévité comme par sa qualité.
Représentative de l'intention de certains secteurs de l'exil républicain de 1939 de construire un espace de réflexion sur l’origine de l’échec collectif de la démocratie de 1931 et de jeter les bases d’une coexistence future, elle voulait donner une voix aux Espagnols vaincus, et leur offrir un forum de discussion politique pour affronter le grand défi qui s’offraient à eux : construire l’Espagne post-franquiste.
Près de 120 collaborateurs prestigieux y ont écrit: éditorialistes, poètes, écrivains, philosophes, artistes..., pour l'essentiel exilés, mais pour certains aussi résidants en Espagne.
Elle est à ce titre l'un des ponts tissés par la presse entre l'exil et la résistance antifranquiste de "l'intérieur", et constitue un matériau de choix pour l'étude de l'évolution culturelle et idéologique de l'exil républicain espagnol de 1939.]]>
Arana, José Ramón]]> Andújar, Manuel]]> Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes, Biblioteca del Exilio]]> 1946-10]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> Exil : nation, identité, cultures politiques, UMR 7303 TELEMMe, Aix-en-Provence, 4 novembre 2016.]]> espagnol]]> Las Españas. Revista literaria, año I, n°1, octubre de 1946]]> Amérique Latine]]> Espagne]]> Mexique]]> XXe s.]]>
Mexique: quotidien de bord d'un bateau d'exilés espagnols de 1939]]> Mexique, réalisé et imprimé à bord du bateau à vapeur éponyme par des exilés républicains espagnols en juillet 1939.
Cette expédition, la troisième qui fut montée par le SERE (Servicio de Evacuacion de Refugiados Españoles) du gouvernement de la Seconde République mis en déroute par Franco, a permis à plus de 2000 républicains espagnols exilés d'embarquer depuis Bordeaux (Pauillac), le 13 juillet 1939, pour arriver à Veracruz (Mexique) le 27 juillet.
Ce journal de bord ("diario de a bordo"), rédigé par des représentants du SERE et d'anciens journalistes fuyant le régime de Franco, a été réalisé avec des moyens de fortune; en partie à la machine à écrire, en partie à la main, et reproduit ... avec les moyens du bord.
D'émouvante facture, il compte 11 numéros, qui étaient destinés à la fois à gonfler le moral des réfugiés, à les informer sur leur arrivée dans leur pays d'accueil, et à faciliter la vie pratique sur le navire.
On y trouve ainsi tribunes d'opinion, articles sur l'actualité espagnole et internationale, poèmes, petites annonces en vue du troc de menus objets ou d'échange de services, caricatures, ou encore chroniques de la vie à bord.
Cette presse de fortune, qui s'est prolongée pendant les quatre décennies de la dictature franquiste par une myriade de publications périodiques, certaines de très grande qualité, dirigées par des exilés espagnols depuis des dizaines de pays - latino-américains en particulier - témoigne du profond enracinement de la pratique journalistique dans l'Espagne du premier tiers du XXe siècle, et de la perpétuation de cette tradition au sein de la diaspora.]]>
Servicio de Evacuación de Refugiados Españoles]]> Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes]]> 1939-07-19]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> La presse de l'exil: un état de la question", séminaire Guerre et presse: l'exemple de la guerre d'Espagne (1936-1939), organisé par Severiano Rojo Hernández, UMR 7303 Telemme, Aix-en-Provence, 9 avril 2015.]]> Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes]]> espagnol]]> Mexique. Diario de a bordo de la III expedición de republicanos españoles a México, n°3, 19 de julio de 1939.]]> Amérique Latine]]> Espagne]]> France]]> ]]> XXe s.]]>
Ce site web offre ce que l'on appelle désormais du "locative transmedia storytelling". Le clic sur les lieux pointés sur la carte donne accès à une série de ressources multimédia telles que fiches informatives sur des lieux, événements, personnalités de l'exil de 1939, extraits littéraires, photographies, images ou fichiers audio issus d'archives, ainsi que de courts extraits d'interviews de témoins survivants de cette époque -réalisées expressément pour ce site, au cours d'ateliers de "citoyenneté numérique".
La carte est ouverte aux collaborations des internautes, qui peuvent l'enrichir en y ajoutant des ressources issues par exemple de leurs archives familiales; c'est ainsi ce qu'il est convenu d'appeler un "wikiprojet".
L'initiative de ce site, portée conjointement par les autorités mexicaines et espagnoles, et réalisé avec  une part de financements privés, est donc un intéressant exemple de "patrimonialisation" d'un événement historique à la fois traumatique et culturellement fondateur.
Mais le projet même, ainsi que ses conditions de production et de maintenance, invitent à questionner ce qui se présente comme un "exercice collectif de récupération de la mémoire historique".]]>
Centro Cultural de España en México, Ateneo Español en México, Escoitar.org, GPSMuseum]]> https://exiliomexico.cgeomap.eu/mapa/]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> La patrimonialisation de l'exil républicain espagnol au Mexique", Colloque Patrimonialiser la mémoire diasporique. IIIe colloque international du projet "Pensando Goa", Aix-Marseille Université : IMAF/CNRS, IRASIA/Chaire Eduardo Lourenço, Aix-en-Provence, 11 mai 2018.]]> espagnol]]> Amérique Latine]]> Espagne]]> Mexique]]> XXe s.]]>
Consulat d'Espagne à Bordeaux]]> 1948-02-05]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> espagnol]]> France]]> XXe s.]]> Consulat du Mexique à Ciudad Trujillo (République Dominicaine)]]> 1941-04]]> Fourmont Giustiniani, Eve]]> Exilio y naciones. Nuevos enfoques filosóficos e historiográficos al caso español]]> http://pares.mcu.es/MovimientosMigratorios/viewer2Controller.form?nid=8871&accion=4&pila=true]]> espagnol]]> Amérique Latine]]> Espagne]]> Mexique]]> République Dominicaine]]> XXe s.]]>